Résumé : | Un(e) infirmier(e) sur quatre n’est pas satisfait de son travail actuel et 36% sont même menacés d’épuisement professionnel. Par ailleurs, 10% envisagent de quitter la profession. Ces résultats ne se sont pas améliorés au cours des dix dernières années. (ANM, s. d.) Cette étude démontre que l’épuisement professionnel est bien réel et que si les infirmier(e)s ne sont pas satisfait de leur travail, c’est qu’il y a des améliorations à envisager qui pourront permettre aux soignants de ne pas quitter leur profession. L’objectif serait de commencer à intervenir dans la qualité de vie au travail.
Il s’agit d’une revue de la littérature dont les résultats identifiés sont divisés en 3 niveaux :
- L’employeur : veiller à la charge de travail, garantir un soutien social, favoriser l’autonomie, faire preuve de reconnaissance, instaurer un dialogue, diriger vers la médecine du travail, avoir une écoute active, informer et former et favoriser un meilleur éclairage.
- L’infirmier(e) : favoriser une hygiène de vie, le confort, le chronotype, prendre ses pauses et ses congés, savoir dire non, savoir concilier, avoir des activités et faire preuve de leadership.
- Le collectif : être attentif aux autres, favoriser une ambiance de travail, instaurer des réunions, permettre la collaboration et le soutien et utiliser les normes de la AACN.
Les recommandations qui ont pu être dégagées dans ce travail :
- Niveau des études : organiser un cours en 1 ère année de quelques heures avant de débuter nos stages avec quelques moyens d’interventions à la qualité de vie au travail.
- Niveau de la discipline : développer une véritable stratégie d’amélioration de la qualité de vie au travail pour tout(e)s les infirmier(e)s de toutes les institutions.
- Niveau du terrain : colorer les murs et instaurer plus de réunions d’équipe.
Les principales limites qui ont été rencontrées sont les recherches documentaires.
Si ce travail devait être à poursuivre, j’essayerais d’instaurer ces améliorations par le leadership en discutant avec les soignants et les supérieurs, de faire savoir leur avis sur le sujet et de permettre à chacun(e) d’apporter leurs propres idées d’amélioration de la qualité de vie au travail.
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