Résumé : | Les maladies rhumatismales pédiatriques englobent toute une série d’entités pas encore totalement élucidées qui touchent non seulement l’appareil locomoteur, mais aussi d’autres parties du corps. Une combinaison d’informations cliniques, de données d’imagerie et de résultats de laboratoire est généralement nécessaire pour poser un diagnostic correct. Avec l’émergence de nouvelles thérapies plus efficaces au cours des dernières décennies, l’imagerie ne vise plus seulement à évaluer les lésions articulaires, mais surtout à détecter une inflammation active à un stade précoce, afin de pouvoir entamer le traitement en temps opportun et ainsi éviter des dommages
articulaires irréversibles. Bien que l’évaluation par imagerie commence souvent par la radiographie et l’échographie, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) joue un rôle de plus en plus important.L’IRM est la technique la plus avancée dans le cadre de l’arthrite juvénile idiopathique et constitue la modalité par excellence pour l’évaluation de l’arthrite, en particulier au niveau des articulations plus
complexes et du squelette axial. Elle permet de détecter les premières manifestations de l’arthrite (la cible du traitement), d’estimer le stade et l’activité de la maladie, ainsi que de détecter les complications. Notre article donne un aperçu des différentes modalités d’imagerie des articulations les plus fréquemment touchées chez les enfants souffrant de maladies rhumatismales. |