Résumé : | La plupart des pathologies respiratoires chroniques entraînent initialement ou à terme une modification des propriétés et de la composition visco-élastique du mucus bronchique. Cela a pour conséquence d’altérer l’état respiratoire et d’impacter la qualité de vie des patients qui en sont atteints.Parmi les nombreux traitements dispensés dans le cadre de la prise en charge en kinésithérapie respiratoire, l’aérosolthérapie est une thérapeutique très commune (cf. « Aérosolthérapie et kinésithérapie respiratoire ». Kinesither Scient 2022;638:39-44), et fait partie intégrante de la prise en charge des pathologies obstructives.Pourtant, des oppositions persistent dans la littérature et dans la pratique quant au choix du nébuliseur le plus performant, afin de potentialiser l’effet de l’aérosolthérapie.Le choix du nébuliseur à utiliser n’est aidé d’aucune recommandation certaine.Par ailleurs, la préférence des patients pour le nébuliseur utilisé n’a jamais été évalué dans la littérature à ce sujet.Certains nébuliseurs étant susceptibles de générer de légers effets indésirables, il est intéressant de considérer la préférence des patients pour l’appareil utilisé. En effet, si la prise d’aérosol n’est pas agréable pour le patient, il est possible que cela altère la fréquence et la durée de sa prise médicamenteuse. C’est pourquoi le MK doit porter toute son attention sur le patient et ses besoins au cours de la séance : avant de chercher à être efficace, le kinésithérapeute souhaite s’assurer dans ses choix thérapeutiques qu’il n’est pas délétère, afin de potentialiser l’effet du principe actif nébulisé et optimiser le vécu de soin du patient. |