[article] in Journal de traumatologie du sport > vol. 41,01 (Mars 2024) . - p.46-57 Titre : | Étude épidémiologique des blessures liées à la pratique du rugby à XV en équipe de France féminine | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | A. Calcar ; J.-P. Hager ; R. Delaitre ; J. Deloire ; R. Loursac | Année de publication : | 0024 | Article en page(s) : | p.46-57 | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]Football américain [Thésaurus Mesh]Médecine du sport [Thésaurus Mesh]Traumatismes sportifs
| Mots-clés : | Épidémiologie, Rugby, Féminin, International, Blessures, Traumatologie, Médecine du sport | Résumé : | Objectif
Déterminer l’incidence, la sévérité et les caractéristiques des blessures survenues en match et à l’entraînement lors de la pratique du rugby à XV en équipe de France féminine, durant trois saisons internationales, ainsi que les facteurs favorisant leur survenue.
Méthodes
Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 71 joueuses évoluant au sein de l’équipe de France féminine lors des saisons 2019/2020/2021. Le protocole de l’étude a suivi les définitions et procédures décrites dans le consensus international sur la surveillance des blessures dans le rugby à XV. Les données recueillies comprenaient l’âge (années), le poids (kg), la taille (cm), le poste (arrière ou avant) des joueuses ainsi que l’incidence pour 1000heures de jeu, la moyenne et la médiane de sévérité (jours d’arrêt), la localisation (%), le type (%) et les facteurs favorisants (%) des blessures lors des matchs et des entraînements.
Résultats
L’incidence des blessures en match était de 73,9 blessures/1000heures de jeu et 4,2 blessures/1000heures de jeu à l’entraînement. La sévérité moyenne était de 61,3jours d’arrêt en match et 16,1jours d’arrêt à l’entraînement. Pendant les matchs, les atteintes des membres inférieurs (55,9 %) étaient la localisation la plus fréquente et les blessures les plus courantes étaient les entorses de la cheville (17,4 blessures/1000heures de jeu), les lésions musculaires (15,2 blessures/1000heures de jeu) et les commotions (13 blessures/1000heures de jeu). À l’entraînement, la localisation la plus fréquente était les membres inférieurs (76,7 %), et les blessures les plus fréquentes étaient les lésions musculaires (2,5 blessures/1000heures de jeu). Le plaquage (64,8 %) était l’action la plus pourvoyeuse de blessures en match. Les séances d’entraînement avec contact étaient le type d’entraînement le plus vulnérant (10,4 blessures/1000heures de jeu).
Conclusion
Nos résultats semblent retrouver une incidence de blessures en match élevée et se rapprochant de l’incidence décrite dans le rugby masculin. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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