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Le patient dément en fin de vie : sujet ou objet de soins ? / L. Ribeaucoup in Médecine palliative, vol.8, 4 (Août 2009)
[article]
in Médecine palliative > vol.8, 4 (Août 2009) . - 202-208
Titre : Le patient dément en fin de vie : sujet ou objet de soins ? Type de document : article de périodique Auteurs : L. Ribeaucoup, Auteur Article en page(s) : 202-208 Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus personnes/collectivités]Henry, M.
[Thésaurus personnes/collectivités]Levinas, Emmanuel (Philosophe français, 1906-1995)
[Thésaurus personnes/collectivités]Locke, J.
[Thésaurus personnes/collectivités]Merleau-Ponty, Maurice (philosophe français, 1908-1961)
[Thésaurus personnes/collectivités]Ricoeur, Paul (1913-2005 philosophe français)
[Thésaurus HELB]:Paramédical:deuil blanc
[Thésaurus HELB]:Paramédical:ipséité
[Thésaurus Mesh]:~termes non classés:SOINS PALLIATIFS ET ACCOMPAGNEMENT
[Thésaurus Mesh]Capacité mentale
[Thésaurus Mesh]Conscience
[Thésaurus Mesh]Démence
[Thésaurus Mesh]Droits des patients
[Thésaurus Mesh]Maladie d'Alzheimer
[Thésaurus Mesh]Soins terminauxMots-clés : ipséité (philosophie) deuil blanc Résumé : Soulager le sujet souffrant pour lui permettre d’habiter sa subjectivité est l’une des préoccupations principales des acteurs des soins palliatifs. Mais qu’en est-il de cette subjectivité lorsque, comme dans la démence sévère, la conscience ou les facultés intellectuelles du patient sont gravement altérées ? Sur quoi pouvons-nous nous appuyer pour maintenir ces patients grabataires, mutiques, qui ne semblent rien exprimer (ou que nous ne parvenons plus à comprendre), dans leur dimension de sujets ? Pour aborder cette question, nous avons voulu interroger les concepts philosophiques qui structurent cette notion de sujet et voir leur pertinence face au patient atteint d’une démence sévère l’empêchant de communiquer. Puisque l’absence de manifestation de la pensée semble ici l’élément le plus visible, nous nous sommes d’abord penchés sur les conceptions classiques où la subjectivité s’ancre sur la notion de conscience, comme chez Locke et Descartes. En second lieu, considérant les limites d’une pensée dualiste (corps versus esprit), nous avons interrogé Merleau-Ponty et Henry, qui, eux, réintroduisent le corps au coeur de la problématique. Ce parcours philosophique révèle cependant une vision extrêmement solipsiste du sujet qui ne permet pas, en fin de compte, d’appréhender le patient atteint d’une démence sévère. C’est par les réflexions de Ricoeur et de Lévinas que nous clôturons ce travail envisageant le sujet non plus à partir de lui seul mais en relation à l’Autre, dans la perspective d’un échange persistant malgré tout ce qui semble s’y opposer. Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= [article]Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité Périodique Erasme - périodiques Périodiques Disponible