Résumé : | D’étiologie non élucidée, la maladie de Legg Perthes Calvé est liée à une atteinte ischémique du noyau épiphysaire supérieur du fémur en croissance. Elle se présente sous la forme d’une boiterie douloureuse intermittente sans facteur déclenchant, chez un enfant de trois à 12 ans. L’examen clinique retrouve une limitation de l’abduction et de la rotation interne de la hanche. L’imagerie confirme le diagnostic et évalue le degré de gravité (classification de Herring, signes de tête à risque). L’évolution se fait en quatre phases : nécrose, revascularisation, reconstruction, séquelles. La maladie de LPC guérit toujours seule en deux à quatre ans, mais laisse presque toujours des séquelles, au moins radiologiques. Dans les formes sévères, elle peut conduire à une coxarthrose précoce. Le traitement s’appuie sur l’âge de début, l’importance de la raideur, le stade évolutif, la classification de Herring et la présence éventuelle d’une excentration épiphysaire. Le traitement orthopédique par décharge prolongée, attelles d’abduction, plâtre ou traction au lit est aujourd’hui pratiquement abandonné. La chirurgie du bassin ou du fémur, semble pouvoir, dans certaines indications bien précises, modifier l’évolution naturelle de la maladie. |