[article] in Médecine palliative > vol.10, 5 (Octobre 2011) . - 223-229 Titre : | Oncogériatrie : Quelle réalité aujourd’hui ? | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | Claire Falandry, Auteur ; Marilène Filbet, Auteur ; Marc Magnet, Auteur | Article en page(s) : | 223-229 | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]:~termes non classés:Oncologie médicale /Sujet âgé [Thésaurus Mesh]:~termes non classés:Soins à domicile /Sujet âgé [Thésaurus Mesh]Évaluation gériatrique [Thésaurus Mesh]Gériatrie
| Résumé : | L’oncogériatrie est née du constat commun, par les professionnels en charge des personnes âgées et de patients atteints de cancer, de difficultés propres à la prise en charge des patients âgés et atteints de cancer : désescalades thérapeutiques empiriques, sous-représentation dans les essais thérapeutiques, excès de toxicités. Ces spécificités ont conduit à la fois à l’acquisition par certains oncologues de compétences particulières et à la formalisation d’une interaction privilégiée entre spécialistes du cancer et gériatres. Si certains domaines de recherche, comme l’évaluation gériatrique et l’élaboration d’essais thérapeutiques spécifiques des patients âgés ont connu un essor considérable, les questions de politique sanitaire et notamment des relations hôpital–domicile restent peu explorées et non résolues, dans un contexte de cancérologie toujours plus ambulatoire et de développement continu des thérapeutiques orales. La réalité de l’oncogériatrie, aujourd’hui, comporte une majorité de patients à domicile, vulnérables à la fois du fait de leur cancer, de leur âge et parfois des difficultés d’étayage. Si cette vulnérabilité peut être mise en évidence grâce à l’évaluation gériatrique et, quand il est nécessaire, prise en charge par un suivi gériatrique, elle nécessite par la suite une adaptation de l’offre de soins, passant par exemple par un partenariat avec les services d’aide à la personne et de soins à domicile et une nécessaire réactivité des unités cliniques face aux situations d’urgence. Enfin, toute prise en charge oncogériatrique doit respecter les quatre principes éthiques fondamentaux : bienfaisance, non malfaisance, équité et autonomie, selon un équilibre fragile compte tenu à la fois des toxicités des traitements oncologiques et des troubles cognitifs fréquents avec l’âge, qui ne doivent pas dispenser d’une communication de qualité. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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