Résumé : | Les nourrissons sont vulnérables, leur croissance et leur développement dépendent en grande partie de leur état nutritionnel. Il est important de leur proposer une alimentation optimale. Le lait maternel est sans conteste l’aliment de choix pour le nourrisson. Lorsque l’allaitement maternel n’est pas possible, le choix du lait se fait parmi une centaine de préparations pour nourrissons. Elles sont réglementées par une directive européenne. Les professionnels de la santé doivent recommander aussi souvent que possible des laits infantiles ordinaires de première intention (faible teneur en protéines, prédominance de protéines du lactosérum, enrichissement en acides gras à longues chaînes, lactose, présence de pré- ou de probiotiques). Les préparations pour indications spécifiques seront conseillées en cas de situations particulières après s’être assuré que les plaintes (constipation, régurgitations, coliques, etc.) ne peuvent pas être corrigées par de simples conseils diététiques (fractionnement des repas, adaptation des volumes, etc.). La diversification alimentaire est conseillée entre 17 et 26 semaines en fonction des capacités neuromusculaires du nourrisson. Ces repas doivent être présentés à la cuiller pour assurer un apport nutritionnel suffisant. En Belgique, l’usage est de commencer par les fruits. On évitera d’y ajouter des biscuits ou du sucre. Le repas de légumes sera introduit peu après les fruits. Il devrait être composé de féculents, de légumes et de matière grasse auxquels la viande sera ajoutée. De nombreux aliments (biscuits, viennoiseries, chips, …) ne devraient jamais faire partie de l’ordinaire, mais devraient être réservés aux extra. L’éducation des enfants devrait commencer dès cet âge. |