Résumé : | Les cancers de l’ouraque représentent une maladie rare (moins de 1 % de l’ensemble des tumeurs vésicales) avec un pronostic péjoratif, tout stade confondu, du fait d’une grande latence clinique responsable d’un retard au diagnostic, d’un diagnostic différentiel parfois difficile à faire avec le cancer de la vessie, et de l’absence d’harmonisation quant à sa prise en charge, notamment pour la chimiothérapie dans les stades avancés, en raison de l’absence de données issues d’études prospectives. Si un traitement chirurgical curatif peut être réalisé dans les stades localisés, il n’existe pas de consensus pour le traitement des récidives locales et des évolutions métastatiques. Ces cancers sont peu radio- et chimiosensibles, cependant, les données de recherche fondamentale sont quasiment inexistantes. Du fait de leur rareté, ils n’ont jamais été testés pour les thérapies ciblées. L’objectif de la revue est de présenter les principales caractéristiques cliniques et paracliniques de ces cancers, ainsi que les traitements habituellement réalisés. |