Titre : | Rôle de la kinésithérapie dans les instabilités antérieures de l'épaule chez le jeune sportif de haut niveau | Type de document : | TFE | Auteurs : | Hauret Benoit, Auteur ; Marleen De Cocq, Promoteur | Année de publication : | 2009 | Résumé : | Théorique. 1ère partie : L'épaule saine. Dans la première partie de ce mémoire seront exposés les rappels anatomiques et la globalité fonctionnelle de l'articulation scapulo-humérale.Rappels anatomiques : Les surfaces articulaires en présence : tête humérale et cavité glénoïde de la scapula.Les mécanismes de stabilité :lo Passifs, éléments osseux (rétrotorsion de la tête humérale, inclinaison de l'omoplate) et les éléments capsulo-ligamentaires (capsule, bourrelet, ligaments gléno-huméraux et caraco-huméraux. o Actifs, éléments musculaires, la coiffe des rotateurs et les muscles périphériques.Globalité fonctionnelle : " Recentrage dynamique tridimensionnel : les chaines musculaires de l'épaule vont mobiliser et stabiliser l'ensemble omo-claviculaire et humérale a l'aide de couple rotatoire."Bissectrices vectorielles de recentrage : le rôle de la longue portion du biceps brachial et de la longue portion du triceps dans la stabilisation de la tête humérale. " Le couplage mécanique automatique scapulo-huméral : la transmission des contraintes mécaniques grâce au couplage des éléments articulaires scapulo-huméraux et scapulo-thoracique. " Centre de rotation et coracoïde, noyau central rotationnel de l'épaule : l'apophyse coracoïde noyau central de stabilisation statique et dynamique du complexe articulaire de l'épaule. 2 ème partie : L'épaule présentant instabilités antérieures de l'épaule Dans cette partie seront exposés, la définition de l'instabilité antérieure de l'épaule (voir introduction), l'éthiopathogénie, les différentes formes cliniques ainsi que les sports intéressés par ce type de pathologie et enfin la pathomécanique de l'épaule instable. " Ethiopathogénie : o Suite à un traumatisme (choc ou contact violent sur moignon de l'épaule) o Suite à un micro-traumatisme (sur-sollicitation de l'articulation scapulo-humérale notamment dans les sports de lancer ou avec armée du bars " Différentes formes cliniques : o Luxation antérieure de l'articulation scapulo-humérale o Luxation récidivante post-traumatique " Les lésions o L'épaule douloureuse et instable " Sports intéressés : sports de contact (rugby, lute, judo), sports de lancer ou avec geste de l'armer (javelot, baseball, handball, tennis, natation). " Pathomécanique : o L'instabilité de l'unité omo-humérale o L'instabilité de l'unité omo-humérale lors du geste du lancer (différentes phases) 3ème partie : moyens d'investigations Dans ce chapitre seront exposés les examens physiques (anamnèse, inspection, palpation, étude mobilité articulaire, testing musculaire) puis les examens cliniques (radiologie,..) et les examens para-cliniques ( arthroscanner, IRM) permettant d'investiguer l'articulation de l'épaule et déceler une instabilité antérieure de l'épaule.4ème partie : rôle du kinésithérapeute face aux instabilités antérieures de l'épaule.Dans cette partie sera exposé le rôle du kiné dans le traitement de ces instabilités.Traitement conservateur (pas d'intervention chirurgicale)Le schéma directeur de la rééducation, consiste à pallier l'instabilité anatomique intrinsèque de l'articulation par une stabilisation d'origine Positionnelle, musculaire et neuro-musculaire.Le protocole du traitement kiné comporte, pour répondre à cet objectif, trois temps complémentaires : la rééducation de l'épaule en position de stabilité articulaire maximale (PSAM), la rééducation de l'épaule dans les autres secteurs articulaires se rapprochant de la position d'instabilité, et la rééducation posturale et gestuelle spécifique du geste du sportif incriminé.Traitement post chirurgical (après intervention de Latarjet)Le but sera :lo de combattre les conséquences directes de l'intervention (douleurs, contractures, sidérations, amyotrophie) et prévenir des éventuelles complications.De récupérer en parallèle la mobilité et la stabilité dynamique, proprioceptive, de l'épaule tout en tenant compte des délais de consolidation et des besoins du sportif. 2 phases : " Phase d'immobilisation : Les principaux buts de cette phase seront : " de calmer la douleur post-chirurgicale " d'entretenir la mobilité articulaire " d'entretenir la trophicité musculaire. " Phase post-immobilisation : Cette phase aura pour objectifs essentiels : " de continuer la récupération des amplitudes articulaires et du renforcement musculaire (mobilité articulaire, renforcement musculaire d'abord isométrique puis isocinétique) insister sur la programmation proprioceptive (Kabat, pliométrie,..).Résultats : Il semblerait que de nos jours le traitement chirurgical est d'emblée proposé aux jeunes sportifs de haut niveau présentant une instabilité antérieure de l'épaule, garantissant un faible taux de récidives, contrairement au traitement conservateur, leur permettant de retrouver stabilité, force et mobilité qualités intrinsèques de l'articulation scapulo-humérale indispensables a la reprise du sport.Conclusions :L'épaule du jeune sportif de haut niveau est sujette aux instabilités antérieures et aux douleurs dans la pratique des sports de contacts (rugby, lutte) ou dans les sports de lancer (base-ball, javelot) ou avec armer du bras (tennis, hand-ball) suite à divers traumatismes causés par des chutes, des contacts violents, par arrachement du bras en position du geste de l'armer (abduction, rotation externe) ou bien par la simple sur-sollicitation de l'articulation. L'intervention chirurgicale parait être le traitement le plus approprié face aux instabilités antérieures de l'épaule chez le jeune sportif de haut niveau lui garantissant un faible tôt de récidives, contrairement au traitement conservateur La prise en charge du jeune sportif par le kinésithérapeute s'effectue au sortir de l'opération chirurgicale (technique de Latarjet) jusqu'à la phase de réentrainement à l'effort et la reprise de l'entrainement du jeune sportif. Il aura pour objectifs que son patient retrouve une épaule des plus stables dans un premier temps puis qu'elle retrouve de la force puis enfin de la mobilité qualités indispensables pour un retour à la compétition. à ses objectifs le kinésithérapeute devra maitriser la biomécanique générale de l'épaule ainsi que la biomécanique du geste du lancer ainsi il pourra au mieux comprendre les facteurs défavorables conduisant aux instabilités antérieures de l'épaule notamment lors du geste du lancer et pourra les corriger. Autre que la biomécanique de l'épaule le kinésithérapeute devra maitriser les diverses techniques de rééducation exposées dans ce mémoire, on retiendra que pour certains auteurs les exercices de traction-compression dans le travail d'antiluxation ainsi que les exercices de pliométrie sont : " la clef de voute de la rééducation d'une instabilité antérieure de l'épaule "La rééducation est longue, le retour au sport n'étant pas prévu avant le 6ème mois pour les sports de contacts et pas avant 9-10 mois pour les sports avec armer du bras, durant celle si, une collaboration étroite devra être établie entre le chirurgien-kinésithérapeute-jeune sportif-entraineur pour que le kinésithérapeute puisse adapter au mieux son traitement au patient dans les diverses phases rééducatives.Mots-clés : articulation gléno-humérale, instabilités antérieures, jeunes sportifs haut niveau, l'épaule du sportif, le geste de l'armer, rééducation, traitement, kinésithérapie | Promoteur : | Mr PH. CHARLIER, Mme M. DE COCQ | Domaine TFE : | Master en Kinésithérapie | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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