Titre : | Biomécanique du genou: analyse de l'activité électromyographique en chaîne cinétique ouverte et fermée | Type de document : | TFE | Auteurs : | J. Bergier, Auteur ; Bernard Van Geyt, Promoteur ; Dr Bourgeois, M., Promoteur | Année de publication : | 2014 | Résumé : | Est-il préférable d’utiliser la chaîne cinétique ouverte ou la chaîne cinétique fermée en rééducation d’un genou après un ligament croisé antérieur lésé ou opéré ?Méthodologie :Dix sujets âgés entre 23 et 30 ans ont été sélectionnés selon des critères d’inclusion et d’exclusion, à savoir n’avoir jamais eu de lésion du genou et ne présenter aucune douleur. Chaque sujet a été équipé de 12 électrodes afin de mesurer l’activité électromyographique des muscles de la cuisse pendant un exercice en chaîne cinétique ouverte (CCO) et en chaîne cinétique fermée (CCF). Les contractions concentriques de deux types d’exercice ont été analysées via le programme informatique MegaWin©. Les données récoltées sont les ratios quadriceps/ischio-jambiers, vaste interne/vaste externe et biceps fémoral/demi-tendineux ainsi que le travail total exprimé en uVs. Le but de ces expérimentations était d’observer si l’activité électromyographique d’un ou plusieurs muscles était roportionnellement majorée dans une chaîne cinétique par rapport à l’autre. Les statistiques ont été réalisées sur base d’un test de Wilcoxon pour échantillons appariés d’un part et d’autre part via le programme informatique Statistica 10. Résultats : Deux hypothèses ont été envisagées :Hypothèse nulle (H0) : L’activité électromyographique en chaîne cinétique ouverte et en chaîne cinétique fermée est statistiquement équivalente soit ?1 = ?2 Hypothèse 1 (H1) : L’activité électromyographique en chaîne cinétique ouverte et en chaîne cinétique fermée est statistiquement différente soit ?1 ? ?2 Si la p-valeur est inférieure ou égale à 0,05, l’hypothèse nulle (H0) sera rejetée et il en sera conclu que l’activité électromyographique des deux chaînes cinétiques est significativement différente. Si la p-value est supérieure à 0,05, l’hypothèse nulle (H0) ne sera pas rejetée et nous pourrons traduire qu’il n’y a pas de différence significative d’activité électromyographique entre les deux chaînes cinétiques. Selon le test statistique de Wilcoxon pour échantillons appariés, les p-values calculées indiquent une décision de rejet de l’hypothèse nulle (H0) concernant le vaste interne (VI), le vaste externe (VE) ainsi que le coût énergétique total (Travail total). Nous constatons donc une différence significative d’activité l'ectromyographique entre les deux chaînes cinétiques pour ces muscles ainsi qu’une dépense énergétique plus importante en chaîne cinétique fermée (CCF).Nous savons que les rotations tibiales ainsi que le tiroir tibial antérieur sont des mouvements qui pourraient être lésionnels pour le ligament croisé antérieur. Mais nos expérimentations n’ont pas permis d’affirmer ou d’infirmer la présence d’une rotation tibiale plus importante dans l’une ou l’autre chaîne ou une majoration d’un tiroir tibial antérieur qui pourrait être néfaste pour le ligament. Si nous prenons seulement ces résultats en compte, nous ne pouvons pas affirmer le bénéfice d’une chaîne par rapport à l’autre. Conclusions : Le choix de la chaîne cinétique préférentielle à utiliser en rééducation après une lésion du LCA, opéré ou non, diffère selon les auteurs. Les deux chaînes cinétiques possèdent leurs avantages et leurs inconvénients. La chaîne cinétique ouverte (CCO) est particulièrement efficace pour le renforcement analytique d’un groupe musculaire tandis que la chaîne cinétique fermée (CCF) permet un renforcement musculaire plus global. En revanche, les co-contractions, présentes dans les deux chaînes cinétiques, seraient plus marquées en CCF. Selon les auteurs, celles-ci stabiliseraient grandement l’articulation. De plus, de par la compression articulaire et son aspect fonctionnel, la chaîne cinétique fermée (CCF) pourrait avoir une action protectrice plus importante sur les structures ligamentaires que la chaîne cinétique ouverte (CCO). Dans l’état actuel des connaissances nous pensons que l’association des deux chaînes cinétiques serait bénéfique afin d’obtenir un renforcement global du membre inférieur ainsi que la restauration d’une harmonie de l’articulation par rééquilibration du couple quadriceps/ischio-jambiers qui pourrait être perturbé après une lésion/opération du ligament croisé antérieur (LCA). Mots-clés : Chaîne cinétique ouverte (CCO) Chaîne cinétique fermée (CCF) Électromyographie (EMG) Ligament croisé antérieur (LCA) | Promoteur : | DR BOURGEOIS, M./VAN GEYT, B | Domaine TFE : | Master en Kinésithérapie | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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