Résumé : | Le traumatisme crânien est responsable de lourdes séquelles physiques, cognitives et psychologiques. Le devenir socioprofessionnel des traumatisés crâniens graves est très influencé par ces séquelles. Le taux de retour à l’emploi du traumatisé crânien grave varie de 40 à 55%, au-delà des aspects quantitatifs largement cité dans la littérature, on peut légitimement s'interroger sur la qualité de cette réinsertion professionnelle. En 1998, l’étude à petit échelon de Dehail et al, comprenant 19 patients, démontre un retentissement favorable des bénéfices liés du retour au travail sur la qualité de vie. Afin d’affirmer l’hypothèse de Dehail et al, une analyse de la littérature comprenant des études à plus grand échelon a été faite. Pour gagner une certaine qualité dans cette revue de la littérature, un processus de sélection des articles a été suivi. En effet, la lecture du titre et du résumé et l’analyse de l’article grâce à la grille de lecture de la haute autorité de santé ont permis de retenir les articles dont les résultats vont être utilisés pour cette étude. Cette revue de la littérature, nous a permis de vérifier l’hypothèse et ainsi démontrer que le retour à l’emploi a un impact positif sur la qualité de vie des traumatisés crâniens graves. Les personnes occupant un emploi présentent une qualité de vie supérieure par rapport aux personnes sans emploi. Cependant, beaucoup de biais sont ressortis dans cette étude, il serait souhaitable à l’avenir, de réaliser une étude de type cohorte analysant la qualité de vie de deux groupes traumatisés crâniens graves l’un travaillant dans le milieu ordinaire et l’autre n’ayant jamais repris l’activité professionnelle.
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