Résumé : | L’éthique clinique (ou éthique du soin) repose sur la connaissance, l’application et le respect de certains principes consensuels (éthique principaliste) et guide la relation humaine et symétrique établie dans le champ de la clinique ou du soin, entre celle ou celui qui en exprime le besoin, bien portant ou vulnérable, et celle ou celui qui répond. L’éthique clinique n’est ni une science, ni un art, ni un jugement.
L’éthique clinique fait appel à des principes éthiques dont les plus connus sont l’humanité, l’autonomie, la bienfaisance ou la justice. Mais la liste des principes s’allonge en livrant des clés parfois bien utiles, comme la vérité ou la vigilance.
Les auteurs cherchent à définir les valeurs qui fondent les métiers soignants : (1) dans une approche individuelle (humanité, dignité, sollicitude, compassion, confidentialité, proportionnalité, précaution, droit de mourir ou de laisser partir,...) mais aussi dans une approche collective (justice, solidarité, responsabilité,...).
La modernité de l’éthique gériatrique tient à la mise en balance de l’éthique interindividuelle du contrat tacite, dite Hippocratique avec l’éthique collective conséquentialiste dans une démarche de choix responsable.
Pour traiter le cas de patients en situation complexe, l’Espace Éthique, simple à structurer mais exigeant dans sa méthode, permet une mise en commun avec tous les acteurs, suggère des solutions, guide les recommandations, et contribue à la formation et à la recherche.
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