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Titre : | Conduire des études épidémiologiques après cancer en France : modalités, difficultés et propositions de solutions. Les enseignements de l’étude SIMONAL sur les toxicités tardives des traitements du lymphome non Hodgkinien |
Type de document : | article de périodique |
Auteurs : | Sabine Anthony ; Pierre Hebel ; André Garrel ; [et al.] |
Année de publication : | 2017 |
Article en page(s) : | p. 221-231 |
Langues : | Français (fre) |
Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus HELB]:Paramédical:Rituximab [Thésaurus HELB]:Paramédical:Toxicités tardives [Thésaurus Mesh]:E:Épidémiosurveillance:Epidémiosurveillance / France [Thésaurus Mesh]:L:Lymphome malin non hodgkinien:Lymphome malin non hodgkinien / épidémiologie [Thésaurus Mesh]Études épidémiologiques [Thésaurus Mesh]Méthodes épidémiologiques [Thésaurus Mesh]Survivants
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Mots-clés : | Épidémiosurveillance Méthodes épidémiologiques Études épidémiologiques Survivants Lymphome malin non hodgkinien toxicités tardives Rituximab |
Résumé : | Introduction
Depuis l’introduction des thérapies ciblées, la mortalité du lymphome a diminué mais les effets à long terme ne sont pas bien connus. Cet article décrit la mise en place de l’étude SIMONAL, ayant pour but d’étudier une éventuelle surconsommation de soins 10 ans après traitement du lymphome.
Méthodes
Après les démarches administratives, le statut vital et l’adresse postale de 5247 patients, issus de 131 centres français du Lymphoma Study Association (LYSA), ont été actualisés en utilisant un portail Internet sécurisé. Après vérification du statut vital auprès du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (CESP), des questionnaires d’états de santé ont été envoyés. Une demande d’extraction de données de santé a été formulée auprès du Service national d’information inter-régime de l’Assurance maladie (SNIIRAM) pour comparaison avec la population générale.
Résultats
Le remplissage du portail Internet a nécessité plusieurs relances. Le CESP a montré que 9,4 % des patients listés par les centres comme vivants aux dernières nouvelles étaient en fait décédés (CESP). Finalement, 3391 questionnaires ont été envoyés et le taux de réponse a été 50 %. Une comparaison entre répondeurs au questionnaire et non-répondeurs ne montre aucune différence démographique mais indique que les répondeurs sont plus issus d’essais cliniques récents et de ce fait plus souvent traités par thérapies ciblées.
Discussion
La mise en place de l’étude SIMONAL a été plus complexe, chronophage et coûteuse que prévu, surtout sur les aspects logistiques et informatiques. Malgré ceci l’étude SIMONAL répondra à une multitude de questions scientifiques. |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.1016/j.bulcan.2017.01.007 |
Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |