Résumé : | Lors de notre précédente enquête [1] réalisée auprès de la Fédération Française de Canoë-Kayak (FFCK), nous avons mis en évidence que certaines blessures en kayak concernent le rachis dorso-lombaire (18 %). Pour prévenir ces blessures, les sportifs estiment que des exercices spécifiques seraient utiles (96 %) ou nécessaires (92 %). Pour protéger une ancienne blessure, ils estiment que des exercices spécifiques seraient utiles (94 %) ou nécessaires (90 %). Pour la mise en œuvre des exercices, 31 % affirment qu’ils ne savent pas les réaliser correctement. Pour apprendre à réaliser ces exercices correctement, 79 % affirment qu’ils ont besoin d’aide. Tandis que pour réaliser ces exercices correctement, 43 % pensent qu’ils ont besoin d’aide. En cas de prise en charge kinésithérapique de la blessure (74 % des cas), le taux de satisfaction s’élève à 76 %.Pour la recherche que nous développons, nous nous interrogeons sur la manière d’améliorer quantitativement et qualitativement cette prise en charge kinésithérapique. Nous proposons ici des pistes de travail dans l’optique d’une prévention (versant rééducation) de la lombalgie (douleur comprise [2] entre la douzième côte et le pli fessier), et pouvant accompagner aussi une optimisation de la performance (versant entraînement). Suite à notre questionnaire, nous faisons le point sur les considérations technopathiques, rachidiennes et rééducatives liées à la pratique spécifique du canoë-kayak. Notre intervention ensuite s’organise essentiellement autour du contrôle postural et de la reprogrammation motrice au cours de trois études distinctes. |