Résumé : | En soins intensifs, le kinésithérapeute est largement impliqué dans la prise en charge respiratoire des patients. Son référentiel de compétences est très large et la prise en charge varie en fonction des défaillances mises en évidence lors de l’examen respiratoire du patient.
L’hypoxémie et la dyspnée peuvent être les signes d’appel d’une évaluation de l’état respiratoire du patient par le kinésithérapeute. De nombreux diagÂnostics peuvent expliquer ces symptômes et le traitement proposé en réponse pourra être radicalement différent.
Le choix de l’outil diagnostique permettant de trancher entre les différentes hypothèses cliniques possibles formulées suite à l’examen clinique nécessite de connaître la fiabilité et validité du test dans le contexte clinique du patient. Par exemple, la précision diagnostique des tests usuels du kinésithérapeute (auscultation, radiographie thoracique) ne sera pas suffisante pour éliminer ou retenir une atélectasie avec une certitude suffisante permettant le choix du traitement. Éviter un traitement inutile ou inadapté est de la responsabilité du clinicien. Faite au lit du patient et en temps réel, l’échographie pulmonaire et diaphragmatique permet au kinésithérapeute de sélectionner l’hypothèse la plus probable à l ’issue de l’examen clinique avec une excellente précision diagnostique lorsque cet examen est indiqué
Ce cas clinique relate une situation clinique fréquemment retrouvée en pneumologie et soins intensifs et où l’échographie peut permettre d’orienter fortement le choix du traitement, en évitant la mise en place d’une thérapeutique qui aurait pu être inutile, voire même délétère. |