Résumé : | Dans le cancer du sein, la prise en charge initiale est le plus souvent chirurgicale, surtout lors des cancers non avancés. Deux modes opératoires sont utilisés. La mastectomie réalise l’ablation de la glande mammaire dans son ensemble. La tumorectomie, aussi appelée chirurgie conservatrice, ne retire que la tumeur.Deux techniques distinctes permettent de prélever les nœuds axillaires ; elles répondent à des indications précises. Il s’agit, d’une part du prélèvement de la lame cellulo-adipeuse contenant les nœuds, où une dizaine doit être retrouvée pour un curage axillaire et, d’autre part, la technique du ganglion sentinelle qui consiste à repérer, via un marqueur radioactif ou colorimétrique, puis à prélever le ou les nœuds qui seraient les premiers relais de cellules tumorales du sein.
Dans les deux cas, l’apparition d’œdèmes, d’hématomes, d’ecchymoses et de lymphocèles est possible, bien que moins fréquents avec l’opération du ganglion sentinelle que du curage axillaire. L’hématome, même s’il se résorbe généralement spontanément, peut, s’il est important, comprimer les structures et faire courir un risque infectieux supplémentaire. Les lymphocèles peuvent ralentir la cicatrisation et augmenter le risque d’infections également [1]. Les œdèmes du sein ou de paroi et les lymphocèles de cette région, compliquent la radiothérapie, traitement complémentaire à la chirurgie. De plus, les complications opératoires affectent considérablement le confort et l’esthétique de la patiente. La prévention aussi bien que le traitement de ces complications est obtenu principalement par la compression |