Résumé : | "En Belgique, la logique d’aide sociale envers les plus démunis a toujours connue une évolution. Des centres publics d’assistance sociale, on passe aux centres publics d’action sociale (CPAS) dont les missions se résument à celles de permettre aux usagers, jeunes et adultes de mener une vie conforme à la dignité humaine. Les situations rencontrées lors du stage au sein du service social général du CPAS d’Evere, permettent de voir qu’en collaboration avec différentes institutions et services, plusieurs aides sont offertes aux usagers. Le Revenu d’Intégration Sociale, reste cependant insuffisant. L’accompagnement social est centré sur un travail individuel.
Le principe du projet individualisé d’insertion sociale (PIIS) a été introduit par la loi Minimex en 1993 dans le but de prévenir l’exclusion socioprofessionnelle prolongée des jeunes, ainsi que de combattre les effets pervers de dépendance financière. Obligatoire au départ, pour les jeunes de moins de 25 ans, il a été généralisé, depuis novembre 2016 à tous les bénéficiaires du RIS. Le projet dégage un nombre d’engagements et devoirs de l’allocataire par rapport à sa situation. Quant au CPAS, il s’engage à verser le RIS et à assurer un accompagnement et soutien.
Différents auteurs convergent avec les assistants sociaux en contact avec le PIIS au CPAS d’Evere à affirmer que ce dispositif qui se présente comme l’instrument d’accompagnement et de suivi individualisé afin d’accompagner activement l’intéressé vers l’autonomie et l’intégration sociale et, si possible, dans le sens d’une insertion dans un parcours vers l’emploi, est en même temps limité. Ses sanctions, la surcharge de travail qu’il engendre, l’aspect de contrôleur qu’il confère aux travailleurs sociaux, son caractère contraignant, montrent combien sa généralisation a affecté les pratiques sociales des AS.
Les pistes d’amélioration concernent le CPAS et le PIIS." 4ème de couverture
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