. - p. 103-105
Titre : | Quand le patient appelle le SAMU car son pacemaker fait « tic-tac » : enquête sur la connaissance de l’existence d’une alarme sonore dans les pacemakers |
Type de document : | article de périodique |
Auteurs : | Frédéric Lapostolle ; [et al.] |
Année de publication : | 2018 |
Article en page(s) : | p. 103-105 |
Langues : | Français (fre) |
Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus HELB]:Paramédical:alarme médicale [Thésaurus Mesh]Pacemaker [Thésaurus Mesh]Services des urgences médicales [Thésaurus Mesh]Urgences
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Résumé : | Introduction
Plus de 60 000 pacemakers sont implantés chaque année en France. Ce nombre est en augmentation régulière depuis une décennie. Divers incidents peuvent conduire les patients porteurs de pacemaker ou leurs proches à contacter les services d’urgence. À la suite de l’appel au Samu-Centre 15 d’une patiente de 90 ans, asymptomatique, mais dont le pacemaker faisait « tic-tac », nous avons évalué la connaissance des médecins participant à la permanence de soins Samu-Centre 15 sur l’existence d’alarmes sonores de pacemakers.
Méthodes
Quarante-deux médecins, urgentistes et généralistes, participant régulièrement à la régulation médicale et à la permanence de soins du Samu-Centre 15 de Seine-Seine-Denis ont été interrogés. Nous leur avons demandé comment un patient porteur d’un pacemaker pouvait être informé d’un dysfonctionnement de celui-ci sans être symptomatique.
Résultats
Aucun médecin interrogé n’a évoqué une alarme sonore. Tous ont confirmé en ignorer l’existence. Un médecin avait déjà été sollicité pour un motif analogue et avait orienté le patient vers le service des urgences sans savoir qu’il s’agissait d’une alarme.
Conclusion
Patients et médecins semblent insuffisamment informés de l’existence d’une alarme sonore dans les pacemakers. Un effort doit être fait pour que l’existence d’une telle alarme et la conduite à tenir lors de son déclenchement soit connues des patients et des médecins amenés à les prendre en charge. |
Note de contenu : | Cet article a fait l’objet d’une première publication dans Annales de cardiologie et d’angéiologie. Ne pas utiliser, pour la citation, la référence de l’article mais celle de sa première parution : Ann Cardiol Angeiol 2018;67:58–60. DOI de l’article original : https://doi.org/10.1016/j.ancard.2017.06.003. |
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