Résumé : | Objectifs : Notre étude a pour but d’évaluer les effets de la fibrolyse myofasciale (crochetage) et de l’Integrated Neuromuscular Inhibition Technique (INIT) auprès des trigger points latents au sein du trapèze supérieur. Les paramètres analysés sont les amplitudes du rachis cervical et la sensibilité. Matériel et méthode : Nous avons opté pour un protocole croisé et randomisé auquel 17 sujets ont pris part. Le repérage du trigger point et l’application des techniques ont été réalisés par un premier expérimentateur. Le second était chargé de mesurer les amplitudes du rachis cervical à l’aide d’un inclinomètre ainsi que la sensibilité par le biais d’un algomètre de pression. Résultats : En intra-groupe, seul le groupe INIT démontre une amélioration significative (p=0,040) entre t0 et t1 pour la rotation. Lors de l’analyse intergroupe, nous observons une rotation plus importante en faveur du groupe INIT à t0 (p=0,045) et à t1 (p=0,001). Conclusion : A la lumière de nos résultats, seul l’INIT témoigne d’une amélioration et ce, pour la composante de rotation. Néanmoins ces résultats sont en contradiction avec la littérature. Les éventuelles études qui se pencheront sur un sujet similaire à l’avenir, devront se munir d’un échantillon plus conséquent, de sujets présentant une sensibilité de base plus élevée et/ou des limitations de mobilité, le tout complété par des critères d’éligibilité stricts.
Mots-clefs : Fibrolyse myofasciale, crochetage, INIT, Trapèze supérieur, Trigger point
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