. - p. 351-354
Titre : | Immunothérapie en cancérologie : les " checkpoints " inhibiteurs |
Type de document : | article de périodique |
Auteurs : | Sandrine Aspeslagh |
Année de publication : | 2019 |
Article en page(s) : | p. 351-354 |
Langues : | Français (fre) |
Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]Immunothérapie [Thésaurus Mesh]Oncologie médicale [Thésaurus Mesh]Système immunitaire
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Résumé : | Les avancées en immunothérapie avec la venue des anticorps anti-PD1 et anti-PDL1 ont révolutionné la cancérologie et ont été recompensées par le prix Nobel en 2018 (James Allison et Tasuku Honjo). La découverte que les cellules cancéreuses " endorment " le système immunitaire afin de se propager a été la clé du succès. En effet c’est en éliminant ces signaux inhibiteurs aux cellules immunitaires présentes dans le microenvironnement tumoral que les anti-PD1 et anti-PDL1 induisent leurs effets anti-tumoraux. Bien qu’il n’y a qu’une minorité des patients qui bénéficent des immunothérapies, les réponses anti-tumorales peuvent se maintenir dans le temps et aller au-delà de plusieurs années. En dépit de nombreuses recherches qui tentent d’identifier les patients potentiellement répondeurs, il n’y a actuellement que l’ identification de l’expression de PDL1 au sein de la tumeur qui est utilisée en routine. L’immunothérapie est associée chez certains patients à des effets secondaires ressemblant à des maladies auto-immunes. L’immunothérapie a donc bouleversé presque tous les aspects de l’oncologie médicale et bien au-delà . |
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