Titre : | La porte du Paradis | Titre original : | Heaven's Gate | Type de document : | Film | Auteurs : | Michaël Cimino, Metteur en scène, réalisateur ; Vilmos Zsigmond, Chef opérateur | Editeur : | Carlotta | Année de publication : | 2013 (film 1980) | Pages : | 2 DVD | Note générale : | Version restaurée | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus HELB]:Cinématographie:Cinéma Américain [Thésaurus HELB]:Cinématographie:western [Thesaurus Film]Heaven's Gate = La Porte du Paradis (Michael Cimino, Etats-Unis, 1980)
| Résumé : | Le fil conducteur du récit est, de 1870 à 1903, la vie de James Averill (réarrangée selon les vues de Cimino) et notamment sa participation à la « guerre » du comté de Johnson qui, en 1890, dressa de pauvres immigrants d'Europe de l'Est récemment arrivés au Wyoming contre les riches propriétaires de bétail qui, depuis des lustres, élevaient d'immenses troupeaux sur les terres publiques de cet État de l'Ouest américain3 (terres qu'ils considéraient comme réservées aux « vrais » citoyens du lieu, c'est-à -dire eux, les « blancs américains » d'origine germanique).
Le film4 est découpé en trois séquences temporelles, de durées très inégales :
Le prologue montre, en 1870, l'ultime journée à Harvard de la « promotion 70 » ; centré sur deux diplômés de celle-ci (James Averill et William Irvine) clairement issus de la très bonne bourgeoisie, il alterne discours, grand bal romantique de type « valses viennoises » et joutes entre étudiants.
L'histoire proprement-dite de « la Porte du Paradis » se déroule vingt ans plus tard, en 1890, au Wyoming, plus particulièrement dans le comté de Johnson. Un conflit oppose les riches éleveurs de bétail (dont William Irvine), ayant jusque-là toujours eu la mainmise sur les « verts pâturages » du Wyoming, à une vague d'immigrés pauvres venus d'Europe de l'Est à la suite de l'Homestead Act, qui ont acheté des lopins de terre (sans que cela soit encore régularisé par un titre de propriété en bonne et due forme) autour de Sweetwater, dans le comté de Johnson (dont James Averill est le shérif) et qui ont entrepris de les cultiver. Ce nouvel état de fait réduit d'autant les pâturages jusqu'alors dévolus aux troupeaux des éleveurs qui, furieux, accusent les nouveaux arrivants d'être, pour la plupart, des voleurs de bétail et des anarchistes ; ils les ont couchés sur une liste noire et ont recruté une milice de mercenaires-tueurs pour les éliminer. En 3-4 jours, le conflit riches éleveurs / pauvres cultivateurs (« rangers / settlers ») embrase tout le comté, prend des allures de guerre civile et culmine en une sanglante bataille, dont bien peu réchappent, hormis James Averill... qui, après démission de son poste de shérif, s'était rangé du côté des pauvres fermiers nouvellement installés. La séquence dure trois heures. Elle inclut, sur ce fond de guerre civile (et étroitement tressées avec lui et la vie quotidienne reconstituée de la communauté de Sweetwater), les péripéties romanesques d'un triangle amoureux composé de James Averill, Ella Watson, la jolie tenancière du bordel local, et Nate Champion, un mercenaire (finalement repenti) du syndicat des éleveurs.
L'épilogue, de 4 à 5 minutes, nous transporte en 1903 : James Averill, élégant mais vieilli, est sur son yacht, au large de Newport (Rhode Island). Il a retrouvé (et peut-être épousé) l'ex-jeune fille du « bal d'adieu » à Harvard, mais semble lourd de souvenirs, probablement ceux ayant trait à Ella (dont on entend le leitmotiv musical). (Wikipedia) | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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