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Titre : | Relation entre le risque de burn-out et le mode d’exercice de la profession de masseur-kinésithérapeute |
Type de document : | article de périodique |
Auteurs : | Martial Baudry, Auteur ; Michèle Briansoulet, Auteur ; Anaick Perrochon, Auteur |
Année de publication : | 2020 |
Article en page(s) : | p. 3-9 |
Langues : | Français (fre) |
Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus HELB]:Paramédical:burn-out ou burnout [Thésaurus HELB]:Paramédical:EPUISEMENT PROFESSIONNEL [Thésaurus Mesh]Facteurs de risque
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Résumé : | Introduction
L’objectif de cette étude était de déterminer s’il existait un risque de survenue du burn-out chez les masseurs-kinésithérapeutes et si ce risque était associé au mode d’exercice (libéral ou salariat).
Matériel et Méthode
Nous avons interrogé, à partir d’une enquête par un questionnaire en ligne qui intègre l’échelle Maslach Burnout Inventory, les masseurs-kinésithérapeutes en libéral et en salariat.
Résultats
Un total de 919 masseurs-kinésithérapeutes ont été inclus dans l’étude (857 libéraux et 62 salariés). Sur l’ensemble de la population, 25 % ont un risque élevé de survenue de burn-out dans au moins une dimension de l’échelle. Il n’existe pas de différence de risque de survenue du burn-out concernant les dimensions de la dépersonnalisation et de l’accomplissement personnel selon le mode d’exercice (p > 0,05). L’exercice libéral entraîne un risque accru de burn-out selon l’échelle de l’épuisement émotionnel comparé à un exercice salarié (p < 0,05).
Discussion et Conclusion
Cette enquête révèle un risque élevé de burn-out pour l’ensemble des masseurs-kinésithérapeutes considérés avec un risque plus accru d’épuisement émotionnel pour l’exercice libéral, qui pourrait être expliqué par certaines conditions de travail.
Niveau de preuve 4. |
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