Résumé : | Notre Travail de Fin d’Etude portait sur le contrôle de la myopie avec des lentilles de jour. L’objectif de ce travail était de comprendre l’impact des lentilles souples à défocalisation périphérique sur la stabilisation de la myopie.
Initialement, la méthodologie développée pour ce travail était basée sur une petite cohorte prospective d’une durée de 15 jours maximum incluant un échantillonnage de minimum 5 sujets âgés entre 14 et 32 ans encore aux études, myopes d’au moins -0.50D et au plus -4.00D avec un astigmatisme inférieur à -0.75D, ne pas souffrir de pathologies oculaires ou de maladies systémiques pouvant altérer l’action de la lentille de contact, être ésophore en VP jusque 2exo, ne pas être amblyope et ne pas avoir de problèmes de vision binoculaire. L’AV à fort et à faible contraste, le Lag accommodatif, la flexibilité accommodative, la phorie horizontale de loin et de près et la stéréopsie constituaient les mesures principales.
Le contexte sanitaire actuel, n’a pas permis la mise en pratique de cette méthodologie. Néanmoins, pour essayer d’avancer, une autre méthodologie a été développée à savoir une revue systématique de la littérature scientifique traitant de ce sujet durant les cinq dernières années. À l’issue de cette revue, une comparaison ainsi qu’une analyse critique des résultats ont été faites.
Pour des conditions de réalisation similaires, il en ressort que les lentilles souples à défocalisation périphérique diminuent l’ésophorie de près et la réponse accommodative, offrant une meilleure acuité et une meilleure sensibilité au contraste que les autres lentilles de contact souples conçues pour la myopie, sans altérer la stéréopsie. Ces résultats restent semblables au bout d’une semaine ou de deux ans de port. En augmentant la taille de l’échantillon, les résultats pourraient être plus significatifs. Cependant, ces lentilles sont également responsables d’images fantômes et de halos chez les jeunes adultes. |