Résumé : | Introduction : Depuis plusieurs années, un certain accroissement du nombre de
personne d’âge avancé est mis en évidence. (13) Cela signifie pour beaucoup de nombreux
changements, notamment de devoir quitter son domicile pour une maison de repos (3, 13),
ce qui « représente une nouvelle phase de vie dans un nouvel environnement » (13). En effet,
les maisons de repos sont souvent considérées par les personnes âgées comme des « hôpitaux
où l'on réside à long terme » (18), dans lesquels l’autodétermination est à risque (42).
L’autodétermination correspond au fait « d’être à l’origine de son propre comportement ».
(38) Cela concerne trois besoins psychologiques de base représentant les déterminants de la
motivation. (3, 37) Leur satisfaction permet d’atteindre un certain bien-être et une qualité de
vie. (3, 37) En maison de repos, l’autodétermination peut être favorisée lorsque la personne
âgée est considérée comme « actrice à part entière de son projet de vie » (5) et « comme coélaboratrice
de son quotidien ». (5) Matériels et méthodes : Une revue de littérature a été
effectuée sur les bases de données Cairn.info, Pubmed, Sciencedirect, Cinahl, Base, Cochrane,
LiSSa, BDSP, Ascodocpsy et Google Scholar, entre 2010 et 2020. Résultats : La présentation de
nos résultats est réalisée selon neuf thèmes communs relevés lors de l’analyse de nos douze
articles : l’environnement, les facteurs personnels, l’activité, l’autodétermination,
l’autonomie, l’indépendance, la motivation, l’ergothérapie et le fait de fixer des objectifs.
Discussion et conclusion : Malgré certaines limites méthodologiques, nous avons pu mettre
en évidence des liens opportuns entre la théorie de l’autodétermination et l’ergothérapie. En
effet, nous avons identifié divers outils faisant partie des compétences de l’ergothérapeute,
afin de favoriser l’autodétermination des personnes âgées en maison de repos. |