[article] in Kinésithérapie scientifique > 628 (Février 2021) . - p. 19-29 Titre : | Reconstruction du ligament croisé antérieur au didt et facteurs de risques des troubles de la marche associés : une étude multicentrique contrôlée | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | Marine Gaignion, Auteur ; Jean Mazeas, Auteur ; Florian Forelli, Auteur ; [et al.], Auteur | Année de publication : | 2021 | Article en page(s) : | p. 19-29 | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]Ligament croisé antérieur [Thésaurus Mesh]Traumatismes sportifs
| Résumé : | La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) est la lésion ligamentaire grave la plus fréquente avec 65 % des traumatismes dans la pratique sportive [1]. En effet, elle survient dans 20 % des cas lorsque le genou subit une altercation au cours d’une activité physique [2].
Ces ruptures du ligament croisé antérieur sont, de plus en plus, traitées chirurgicalement afin d’éviter l’apparition précoce de pathologies associées comme des pathologies méniscales ou l’apparition précoce de l’arthrose. En effet, le risque de développer des lésions méniscales ou une instabilité chronique du genou est de 20 %. Plus de 50 % des patients ayant une déficience du LCA présentent des signes radiologiques d’arthrose du genou 10 ans après leur blessure [3-5].
Aujourd’hui, on sait que la reconstruction permet de réduire les conséquences arthrosiques ainsi que l’instabilité antéro-postérieure et antéro-externe [6].
De plus en plus, la reconstruction a lieu dans des délais assez courts suite à la lésion. Certains auteurs considèrent que, dès 6 mois après une rupture de LCA, sans intervention opératoire, on peut observer des symptômes de dégénérescence des ménisques. Ainsi, ils préconisent une reconstruction dans l'année suivant la blessure afin d’éviter ces complications [7].
Dans une population sportive on considère le pourcentage de reconstruction chirurgicale à 76,6 % [8]. À titre d’exemple, la France a recensé 41 000 opérations de reconstruction du ligament croisé antérieur en 2012, ce qui représente un réel souci de santé publique ainsi qu’un coût économique non négligeable.
Bien souvent, malgré la reconstruction du LCA, persiste des asymétries des membres inférieurs. Ces asymétries sont responsables de troubles de la marche qui apparaissent à partir du premier mois postopératoire jusqu’à 6 mois parfois, voire quelques années après l’opération [9-16]. Il n’est pas rare qu’un geste chirurgical associé sur le ménisque puisse aggraver ces troubles de la marche [12, 13].
A fortiori, on imagine que ces défauts de marche affectent non seulement le fonctionnement du système musculo-squelettique et la cinématique du membre opéré, mais représentent également un danger pour les paramètres de marche du membre non opéré [17]. Ces troubles de la marche, tels qu’ils sont décrits dans la littérature, peuvent être responsables à long terme de l’apparition d’autres troubles ou lésions non désirées.
Afin de pouvoir proposer la meilleure rééducation possible aux patients, il semble important de déterminer s’il existe des facteurs de risque d’apparition des troubles de la marche suite à une reconstruction du LCA par ligamentoplastie. Ainsi, on peut se demander quels sont facteurs de risque des troubles de la marche post-ligamentoplastie du LCA à 3 mois et à 6 mois. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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