contenu dans : éveil à la prévention de l'âgeTitre : | 1. Pourquoi le Taï chi chuan ? | Type de document : | Chapitre d'ouvrage | Auteurs : | Gilles Bernard, Auteur ; Michel Personne, Auteur | Pages : | p. 11-22 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Lorsque la pensée occidentale est incapable de trouver des solutions, elle évalue les résultats provenant d’autres cultures qui lui sont étrangères. Cette évaluation se produit dans un sens qui est favorable à ses propres visées.Pourquoi des activités comme le Taï chi sont-elles préconisées ? Le Taï chi est reconnu pour avoir des vertus préventives, il permet de reconstruire l’unité de la personne en s’appuyant sur sa dimension intérieure et la spontanéité. L’exercice est intimement lié à sa pratique corporelle. Il concerne le corps vieilli. Celui-ci est peu nommé. Lorsqu’on parle de lui, ce sont plutôt les douleurs qui le remplacent, « les os qui grincent ». « L’apparence du corps ne coïncide pas avec la représentation de soi », et le corps, par l’entremise de signes infaillibles, rappelle le vieillissement. Le corps est un marqueur identitaire ressenti par le sujet [2] qui souffre et se plaint de douleurs variées.L’importance accordée à cette recherche par la société américaine de gériatrie caractérise le travail préventif tel qu’il sera présenté aux pages suivantes. Les détails des effets produits sont impressionnants. La lecture des indications suivantes nous permet de penser qu’il a un effet positif sur le temps d’existence tout en tenant compte de modifications et de compensations liées à l’avancée en âge.De ce point de vue, on observe des transformations qui montrent que la vie est une perpétuelle adaptation. Ainsi, la sphère du langage « était plus fortement latéralisée à gauche au fur et à mesure que l’âge augmentait chez les enfants et les adolescents, la latéralisation la “plus forte” étant observée entre 20 et 25 ans. Puis le profil de latéralisation gauche diminuait avec l’âge jusque vers la septième décennie. Le langage était latéralisé à droite pour 30 % des sujets de plus de 50 ans [3] », l’accentuation progressive de la spécialisation hémisphérique, qui caractérise les premières années du développement, n’est plus observée chez les sujets âgés. La dédifférenciation pourrait expliquer la tendance des sujets âgés à recruter des aires supplémentaires d’activation pour compenser la réduction de spécificité de la fonction.Ces résultats réalisés avec des personnes n’ayant pas pratiqué le Taï chi chuan seront amendés par une étude sino-américaine montrant que sur « les 120 personnes qui ont pu être suivies, âgées de 63 ans en moyenne, les résultats étaient systématiquement meilleurs chez les pratiquants de Taï chi. De plus, le volume du cerveau (diverses zones cérébrales, notamment l’hippocampe) était augmenté [4]. » L’étude publiée dans l’édition de juin 2012 du Journal of Alzheimer’s Disease, confirme les apports du Taï chi chuan. Les chercheurs nous indiquent que « le Taï chi, qui a été décrit comme un type de méditation en mouvement, nécessitait une attention continue et soutenue pour l’entretien de la posture. Bien que les pratiquants de longue date puissent être en mesure de mener à bien les formes sans nécessité d’une aussi haute concentration et participation mentale, les novices comme ceux de la présente étude doivent faire appel à une attention très soutenue | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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