Résumé : | "À Bruxelles, la Capitale de l’Europe, les populations non-autochtones endurent encore la
discrimination sur le marché de l’emploi. Malgré sa fréquence de plus en plus importante, on ne se
rend quand-même pas compte de l’ampleur qu’a la discrimination à l’embauche.
Pour cela, ce travail évoque le rôle d’intervenants tels que travailleurs sociaux, assistants sociaux,
organisations et institutions compétentes, partenaires associatifs, influencers … dans la prise en
charge des discriminés.
Les victimes de ces abus qui, éventuellement, sont des usagers qui bénéficient au préalable, d’une
quelconque aide offerte par l’institution qui les prends en charge. Ces se retrouvent souvent frustrés
que leur cas ne soit pas tant que ça, pris en considération.
Du côté des assistants sociaux, leur authenticité et leur compétence sont remises en question par les
demandeurs.
Ce malaise entre usager et AS est engendré par le discours de l’illusion (garantir des changements qui
ne se concrétisent jamais) qui rend la relation d’aide dysfonctionnelle.
La relation d’aide dysfonctionnelle est une relation dans laquelle s’immisce un malentendu important
entre le professionnel et l’usager. Ce malentendu n’est que la conséquence d’un environnement
sociologique contraignant construit des exigences institutionnelles.
De sa position extérieure à l’institution, l’individu sujet aux pratiques discriminatoires, ne sait pas voir
ni comprendre ce que l’assistant social vit de l’intérieur car le discours qu’il porte est un langage
institutionnel qui ne dépend nullement de sa personne.
C’est ainsi que ce travail aborde également d’éventuelles mises en place auxquelles peuvent recourir
les travailleurs sociaux pour pallier le mieux aux besoins de leurs publics mais également pour se
libérer de ce rapport de force qu’ils subissent en silence.
Ainsi, ils pourront, grâce aux partenariats et au travail de réseau mis en place entre institutions et
associations, se positionner en militants contre les pratiques discriminatoires sur le marché de
l’emploi.
En plus de cela, l’AS serait un bon analyseur au vu et au su de ce qu’il peut endurer comme malaise
institutionnel étant donné que l’analyseur permet de voir clair dans les diverses pratiques sociales. Il
dévoile leur dimension cachée qui est autre que celle affichée par différents secteurs du travail social.
De cette manière, on assistera peut-être à l’émergence des citoyens militants et engagés pour la
justice." (4e de couverture |