Titre : | Comparaison entre la théorie et la pratique de l’exercice de la kinésithérapie dans les unités de soins intensifs belges | Type de document : | TFE | Auteurs : | Adrien Dascotte, Auteur ; Christophe Berlemont, Promoteur ; Valérie Vanderpère, Auteur | Editeur : | Bruxelles : Haute Ecole Libre de Bruxelles Ilya Prigogine | Année de publication : | 2021 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Introduction : Les kinésithérapeutes travaillant au sein des unités de soins intensifs belges sont amenés à effectuer des gestes techniques pour lesquels ils ne sont pas protégés. De plus, ces actes, pourtant réalisés régulièrement, ne sont pas reconnus comme compétences du kinésithérapeute. Matériel et méthodes : Après avoir récolté les adresses mail des kinésithérapeutes travaillant dans les unités de soins intensifs belges, un questionnaire reprenant tous les actes (autorisés ou non) que les kinésithérapeutes pratiquent régulièrement dans leur métier a été créé et envoyé via la plateforme google form. Résultats : 49 réponses ont été récoltées sur un total de 89 questionnaires envoyés entre février et mars 2021 (55%). Les principaux actes réalisés sont dans l’ordre du plus au moins fréquent la mobilisation, l’oxygénothérapie, l’aérosolthérapie, l’aspiration endotrachéale, la gestion de la ventilation non-invasive et enfin la gestion de la ventilation invasive/mécanique. Discussion : Les kinés ont la possibilité d’obtenir un agrément en kinésithérapie respiratoire qui les autorise à effectuer les actes non autorisés par la loi, sous prescription médicale uniquement. Seulement 14% des kinésithérapeutes répertoriés dans notre liste possèdent cet agrément. Pourtant, les 5 principaux actes non autorisés (l’aérosolthérapie, l’aspiration endotrachéale, l’oxygénothérapie, la gestion de la ventilation non-invasive et enfin la gestion de la ventilation invasive/mécanique) sont, avec la mobilisation, les actes les plus couramment effectués par les kinésithérapeutes. Conclusion : Un service de soins intensifs constitue un milieu où le travail d’équipe prédomine, afin de prodiguer des soins de qualité aux patients. Il existe une discordance claire entre les actes autorisés et les actes réellement prodigués dans les unités de soins intensifs belges. Ce vide juridique ne permet pas au kinésithérapeute d’évoluer dans sa prise en charge ni d’être reconnu dans son travail au sein de ces unités de soin si particulières.
Mots clés : kinésithérapie, soins intensifs, réglementation, législation, mobilisation, massothérapie, thérapie physique, aérosolthérapie, aspiration endotrachéale, oxygénothérapie, ventilation non invasive, ventilation invasive/mécanique | Type TFE : | Observationnel descriptif | Domaine TFE : | Master en Kinésithérapie | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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