Résumé : | La génomique est une science, qui depuis des décennies, nous a permis d’étudier la variabilité du matériel génétique de chaque être vivant. De multiples facteurs, comme l’entraînement, la nutrition, la motivation, mais également la génétique et l’épigénétique, sont à l’origine de la performance d’un athlète. Ce n’est plus à démontrer, notre passeport génétique influence la force, la puissance, l'endurance (notamment les gènes ACE et ACTN-3) mais aussi la taille et la composition des fibres musculaires, la flexibilité, la coordination neuromusculaire, le tempérament et d'autres phénotypes .Dans son étude, McCabe et al. déterminent que certains gènes sont liés à l’apparition de blessures et ce quel que soit le niveau sportif. Il a été démontré que le gène AMPD-1 (codant pour la protéine adénosine monophosphate désaminase 1) est lié à un besoin de récupération accrue après une activité intense. Ceux qui prennent ce repos ont de meilleures performances [3]. En effet, cette variabilité génétique détermine la structure et la fonction des tendons et ligaments, ce qui influence et modifie le risque de blessure de chaque être humain. Certaines associations de variantes génétiques (de protéines, comme le collagène, qui jouent des rôles structurels et fonctionnels dans les tendons et les ligaments) et la susceptibilité à la rupture du LCA ont été découvertes ces dernières années.Nous sommes dans une période passionnante pour la génomique sportive. Grâce aux nouvelles technologies (séquençage du génome entier, études d’association pangénomique (GWAS) mais également la bio-informatique (pour disséquer et analyser plus en profondeur) nous pourrons mieux comprendre quels sont les polymorphismes/mutations de l’ADN impliqués, par quels mécanismes et voies, ils exercent des effets sur la capacité physique humaine |