Résumé : | Introduction : La pandémie due au virus SARS-CoV-2 a touché près de 240 millions de personnes à travers le monde. Cette pandémie a eu un grand retentissement sur la pratique clinique individuelle et collective des activités de soins.
Objectif : Déterminer l’impact du SARS-CoV-2 sur les arrêts cardiaques extrahospitaliers (ACEH), au travers d’une différence de fréquence en termes de genre, du contexte, du rythme initial, de la survie et de la récupération neurologique.
Matériel et méthode : Une analyse rétrospective d’une cohorte de patients en ACEH pris en charge par le Service mobile d’Urgence et Réanimation (SMUR) de l’Hôpital Erasme - Cliniques universitaires de Bruxelles (HE-CUB) a été menée. Toutes les interventions concernant un ACEH, du 01/01/2019 au 31/12/2019, reflétant une période non pandémique et du 01/01/2020 au 31/12/2020, reflétant une période de pandémie SARS-CoV-2 ont été analysées.
Résultats : Cette étude met en évidence en chiffre absolu une augmentation du ratio homme/femme, ainsi qu’une augmentation du nombre d’ACEH. Durant la deuxième vague, plus de la moitié des ACEH présentent un contexte respiratoire supposé. Durant cette période pandémique, on note une augmentation de fibrillation ventriculaire ainsi qu’une amélioration en termes d’autonomie et de séquelles, même si les comparaisons statistiques entre période non pandémique et pandémique SARS-CoV-2 se sont révélées non significatives.
Conclusion : Cette cohorte rétrospective de patients ayant eu recours au SMUR de l’HE-CUB, met en lumière l’impact du SARS-CoV-2 en chiffre absolu sur les ACEH. |