Résumé : | L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est une des causes principales de handicap dû à l’arrêt d’irrigation de certaines zones du cerveau (Fernandes et al., 2014). Parmi ces séquelles, se trouve la Négligence Spatiale Unilatérale (NSU) qui engendre une perte d’autonomie et d’indépendance dans la vie quotidienne (Ogourtsova et al., 2017). La NSU est un trouble diminuant l’exploration visuelle ce qui peut engendrer des situations à risques, comme se heurter ou se blesser (Aravind & Lamontagne, 2017). Dans une équipe de rééducation post-AVC, on peut trouver un ergothérapeute dont la spécificité est d'utiliser les activités de la vie quotidienne comme moyen et objectif thérapeutiques (Legg et al., 2017). Les activités utilisées par celui-ci se veulent écologiques (au plus proche de la réalité vécue par le patient) (Guihard, 2007) tout en restant sécuritaires (Ordre des ergothérapeutes du Québec, 2006). La réalité virtuelle est un outil permettant de simuler la réalité au travers d’un environnement virtuel. Elle est par ailleurs de plus en plus utilisée pour rééduquer les troubles moteurs liés à l’AVC (Tieri et al., 2018). Cependant, peu d’auteurs prennent en compte que les personnes ayant vécu un AVC peuvent présenter de la NSU.
Dans cette étude bibliographique, nous allons nous demander comment l’ergothérapeute peut mettre en place une rééducation écologique et sécuritaire afin d’améliorer la participation dans les activités de la vie quotidienne des personnes ayant de la NSU suite à un AVC.
Pour ce faire, nous avons émis l’hypothèse que la réalité virtuelle serait un outil pouvant apporter ce type de rééducation. L’analyse de cinq articles scientifiques a permis de réfuter cette hypothèse. En effet, sur l’Echelle de Bergego, aucun résultat significatif n’a été observé. Cependant, nous avons appris que des stratégies de compensations sont mises en place par ces personnes ayant de la NSU pour performer dans leur quotidien. |