Titre : | Implication du papillomavirus dans les cancers oropharyngés : sensibilisation dépistage et prévention des populations à risque | Type de document : | TFE | Auteurs : | Audrey Templier, Auteur ; Laura Finkelstein, Promoteur ; Claude Berte, Promoteur | Editeur : | Bruxelles : Haute Ecole Libre de Bruxelles Ilya Prigogine | Année de publication : | 2022 | Pages : | 63 p. | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]Tumeurs de l'oropharynx [Thésaurus HELB]:Paramédical:Papillomavirus humain
| Mots-clés : | Vaccin Prestataires soins dentaires | Résumé : | L’infection au HPV (human papillomavirus ou virus du papillome humain), est communément associée aux infections sexuellement transmissibles (IST) et affecte tant les femmes que les hommes.
La majorité des infections au HPV sont asymptomatiques, latentes et régressent spontanément en l’absence de traitement. Cependant, certaines peuvent conduire à une prolifération cellulaire localisée.
Le lien entre le cancer du col de l’utérus et le HPV est avéré depuis de nombreuses années. Plus récemment cependant, on observe un nombre croissant d’autres lésions liées au HPV, surtout au niveau des muqueuses buccales et de l’oropharynx.
Après avoir infecté une cellule, le HPV modifiera l’environnement cellulaire en déjouant le système immunitaire, de telle sorte que l’infection persistera un certain temps. En effet, son inclusion dans le tissu épithélial lui permet d’éviter une grande partie des cellules immunitaires présentes dans le sang. De nombreuses personnes peuvent ainsi être porteuses du virus sans toutefois être affectées de lésions.
Les HPV à haut risque de développement de cancer sont de type 16 et 18 ; ce sont eux qui sont associés à la plupart des cas de cancers de la tête et du cou. La survenance d’une infection est liée à certaines pratiques sexuelles, principalement le sexe oral, tandis que l’alcool et le tabac en parallèle avec une infection au HPV ne semblent apparemment pas constituer des facteurs aggravant au risque de cancer.
Faute de médicaments antiviraux spécifiques, et hormis les traitements des lésions contre les cancers possibles, les moyens d’éradication de l’infection au HPV les plus efficaces sont la vaccination avant les premiers rapports sexuels, l’éducation et la sensibilisation du public, ainsi que, le dépistage grâce à des visites régulières chez des professionnels de la santé bucco-dentaire.
À cet égard, le nouveau métier d’hygiéniste bucco-dentaire peut prêter main-forte aux professionnels de la santé bucco-dentaire. Ils font partie des agents bien placés pour sensibiliser les patients à l’importance de la prévention, même si les conversations avec ceux-ci présentent immanquablement un caractère intime et personnel (ce qui peut s’avérer délicat surtout avec les jeunes patients). Les hygiénistes peuvent aussi contribuer utilement à la conduite d’examens de dépistage approfondis (les lésions n’étant pas toujours facilement décelables au premier regard). Ce faisant, les hygiénistes apportent une contribution complémentaire et essentielle à la santé bucco-dentaire de la population. | Type TFE : | Bibliographique | Domaine TFE : | Baccalauréat Hygiéniste bucco-dentaire | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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