Résumé : | La délinquance a toujours existé, cependant, depuis l’industrialisation capitaliste de notre société, et l’exode rural, les grandes villes des pays riches connaissent un développement grandissant de la délinquance juvénile plus particulièrement. Ces jeunes qui se mettent à commettre des actes répréhensibles par la loi, parfois trop jeunes pour ne pas s’inquiéter de la tournure que prend notre société. Je me suis donc questionné sur l’origine de cette délinquance, et j’en ai tiré l’hypothèse qu’elle provient certainement de la précarité qui s’accumule dans certaines zones plus que d’autres, et qui crée des inégalités sociales trop lourdes à supporter pour beaucoup de familles. Mais comment lutter contre un tel phénomène sociétal ? Peut-on utiliser le sport comme outil de travail social dans le cadre de cette problématique ? Les politiques ont misé sur différentes stratégies dans les quartiers défavorisés, dont le sport comme outil principal, soi-disant un outil miracle, cependant, les résultats ne sont pas ceux prévus. Mes lectures en la matière m’ont fait comprendre que le sport est un outil à utiliser avec précaution, j’ai donc développé une méthodologie précise avec le sport durant mon stage, qui est en réalité déjà existante, mais très peu commune, que j’ai basée sur les méthodologies du football américain, mon sport de prédilection. Il s’agit de savoir porter à la fois la casquette du travailleur social, et celle de l’entraîneur. C’està -dire un travail centré sur les individus dans le cadre d’une activité sportive, tout en faisant sciemment les liens entre l’effort fourni dans l’activité et la réalité de la vie. J’en ai tiré la conclusion que le sport est un outil comme un autre qu’il peut être utilisé, mais sous certaines conditions et avec parcimonie. |