Résumé : | On estime que 3,8 % de la population est touchée par la dépression, dont 5,0 % d’adultes et 5,7 % de personnes âgées de plus de 60 ans. À l’échelle mondiale, environ 280 millions de personnes souffrent de cette maladie. (OMS, 2021). L’objectif de cette étude était de découvrir les outils mis en place et d’observer comment ils sont utilisés sur le terrain. Le choix de ce sujet a été réalisé, car la santé mentale est encore assez taboue dans notre société. La méthode employée est une revue de la littérature. Les grands domaines identifiés sont la formation continue, la prévention avec l’utilisation de l’outil « RUD », la mise en place de séances de pleine conscience ou encore des entretiens infirmiers lors de la manifestation de la détresse. Tous ces résultats ont été enrichis par des observations de terrain. Des recommandations ont pu être dégagées : développer plus de cours sur la santé mentale afin de rendre le sujet moins tabou, faire plus de prévention sur la santé mentale dans les écoles et dans les hôpitaux ou encore mettre en place des outils tels que le « RUD ». Concernant les limites, elles ont été très claires : la rédaction du travail en lui-même ainsi que celle de la grille d’observation. Après avoir rédigé tout un travail de fin d’études sur la prise en charge d’un patient atteint de trouble de l’humeur tel que la dépression, il est normal que cela m’ait permis de voir plus loin et j’ai réellement été tout au long de celui-ci intéressée par ce sujet. Cela m’a permis de comprendre que l’infirmière a un rôle crucial dans la prise en soin de patient tant par son accompagnement que par sa prévention. Si j’avais la possibilité de rédiger un deuxième travail de fin d’études, j’aborderais un sujet qui proposerait des pistes pour supprimer les tabous sur la santé mentale dans les soins infirmiers. |