Résumé : | Objectifs. La radiofréquence à 448kHz permet une amélioration dans le traitement de la vulvodynie provoquée sur le plan personnel, professionnel, social et sexuel.
Méthode. 16 patientes ont été réparties dans deux groupes : le groupe contrôle (n = 7) et le groupe intervention (n = 9). Le protocole comprenait la tecarthérapie et une technique manuelle associée à la lidocaïne 2%, à la fréquence d’une séance par semaine. L’analyse des données a été réalisée à l’aide de deux questionnaires, le premier distribué avant le traitement et le second à la fin des séances, permettant l’étude de l’efficacité du protocole.
Résultats. Le groupe contrôle a montré une amélioration significative de la qualité de vie et de la sexualité suite au traitement. De plus, une différence significative sur le mal-être et la sensation douloureuse dans les différentes phases du rapport sexuel a été mise en avant (p-value <0,05). L’intervention a permis un bénéfice significatif de la douleur fonctionnelle (p-value = 0,047) ainsi que de la douleur vulvaire (p-value = 0,012). Le groupe intervention a connu aussi une amélioration statistiquement significative du mal-être (p-value = 0,009), la sensation de douleur pendant (p-value = 0,06) et après (p-value = 0,048) le rapport.
Conclusion. L’implication de la tecarthérapie associée à la thérapie manuelle et à la lidocaïne, a permis une amélioration significative de la douleur fonctionnelle, vulvaire mais aussi sur le ressenti de la douleur lors des rapports sexuels. Néanmoins, d’autres études sont nécessaires pour confirmer ou infirmer la significativité actuelle, et permettre la réalisation d’un protocole fiable.
Mots-clés. Vulvodynie, Tecarthérapie, Radiofréquence 448 kHz, Douleur vulvaire, Plancher pelvien, Rééducation périnéale, Lidocaïne |