Résumé : | Suite à la transition démographique, les besoins de soins ont évolué : la population vieillit et les maladies chroniques se multiplient [1]. L’accès aux soins dans certains territoires est limité, le cloisonnement entre structures hospitalières et de ville mais aussi entre les secteurs sanitaire, médico-social et social perturbe la continuité des soins [1]. Le plan « Ma Santé 2022 », fait le constat d’un système de santé devenu inadapté ; il doit répondre à de nouveaux défis, dont l’un d’entre eux est d’améliorer la qualité des soins.La notion de qualité dans le soin s’est développée à partir des années 1980, suite à certaines crises sanitaires. Une nouvelle approche dans la prise en soin des patients s’est mise en place. Le professionnels de santé doivent désormais revêtir « un rôle d’éducateur, de formateur, d’acteur social ». La prévention ainsi que la promotion de la santé comme moyen d’action se développent. Avec la loi du 4 mars 2002, le malade passe « d’objet de soin » à « sujet de soin ». La voix des usagers du système de santé est davantage prise en compte, notamment au travers d’associations de patients.En parallèle, la kinési-thérapie évolue également ; elle regroupe des professionnels réflexifs aux multiples compétences, non plus de simples techniciens qui appliquent des protocoles. La réforme des études de 2015 et la nouvelle définition de la profession (2016) le confirment.L’objectif de cette enquête était de recueillir l’avis de responsables d’association de patients sur le rôle des kinésithérapeutes dans le parcours de soins des patients, sur la qualité et la pertinence des prestations de kinésithérapie, et de dégager des axes d’améliorations dans un système de santé en remaniement. |