Résumé : | Le dernier colloque organisé par le Collège Royal des Gynécologues Obstétriciens de Langue Française de
Belgique (CRGOLFB) s’est intéressé à la fertilité et à ses enjeux présents et futurs. Réparti en trois sessions distinctes, il a accueilli une dizaine d’intervenants qui ont mis en lumière un aspect clinique et pratique de la consultation.
Le Dr Catherine Houba (CHIREC, Braine-L’Alleud), directrice du groupe de travail PMA, a mis l’accent sur
l’évolution sociétale de la grossesse à travers le monde. Le constat est le même partout, mais surtout dans notre monde
occidental, l’âge moyen des mères à la naissance de leur premier enfant augmente. Or on le sait, les femmes sont les
plus fertiles entre 20 et 30 ans, mais le désir de grossesse s’exprime de plus en plus souvent entre 30 et 45 ans, ce qui a
des conséquences directes et indirectes. Conséquence directe: l’ovocyte est moins souvent normal, avec une
augmentation de non-grossesse, de fausses couches et de trisomie 21. Conséquences indirectes: il y a une augmentation du risque d’obésité, des grossesses pathologiques et des dégâts utérins et ovariens, et les dégâts causés par le tabac
sont plus importants si la future maman fume. «Finalement, explique le Dr C. Houba, les femmes n’ont pas le nombre
d’enfants souhaités au départ, et les parcours de la PMA peuvent être compliqués.» Les questions abordées lors de ce
colloque concernant l’augmentation des chances de grossesse et l’évaluation de la fertilité et sa préservation sont donc essentielles et touchent de plus en plus de femmes et de couples… |