Résumé : | Les glissades et les trébuchements sont les principales sources de chutes ; elles entraînent des blessures graves. Elles surviennent si deux conditions sont réunies : la perte initiale de l’équilibre, un « prérequis » qui peut toucher la population entière dans son quotidien et un échec des mécanismes de rééquilibration, c’est-à -dire de la stratégie de réponse musculaire mise en œuvre pour compenser la déstabilisation. Cette étude visait à mettre en exergue la première contraction musculaire manifestée entre deux chaînes parallèles (le quadriceps et le tibial antérieur pour la chaîne antérieure, le biceps fémoral et le triceps sural pour la chaîne postérieure) après une réaction parachute du membre inférieur dominant. Dans cette étude descriptive auprès d’un échantillon de 41 sujets jeunes, sains, une analyse électromyographique (EMGs) visait à comprendre l’organisation neurophysiologique de l’action dynamique de lutte contre la chute « réaction du pas » provoquée par un modèle mécanique personnalisé. Après avoir effectué deux stimulations, les résultats révèlent que le tibial antérieur est le muscle principal contracté dans la majorité des cas, suivi du muscle gastrocnémien latéral. Le temps de réaction de la deuxième stimulation est plus court que celui de la première. De plus l’enchaînement des contractions musculaires dans la réaction parachute antérieure n’était pas identique chez tous les sujets. Toutefois, une chronologie de contraction se dégageait pour une majorité de cas. Niveau de preuve.–NC. |