Titre : | Prévalence des symptômes urinaires auprès des femmes nullipares pratiquant du rugby en région bruxelloise | Type de document : | TFE | Auteurs : | Valastro, Giulia, Auteur ; Benoit Schoefs, Promoteur ; Jeanne Bertuit, Promoteur | Editeur : | Bruxelles : Haute Ecole Libre de Bruxelles Ilya Prigogine | Année de publication : | 2024 | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]Dysurie [Thésaurus Mesh]Football américain [Thésaurus Mesh]Incontinence urinaire
| Mots-clés : | hyperactivité vesicale | Résumé : | Introduction : L'objectif principal de cette étude était d'évaluer la prévalence des symptômes urinaires tels que l’incontinence urinaire d’effort (IUE), l’hyperactivité vésicale (HAV) et la dysurie chez les femmes nullipares qui pratiquaient le rugby en région bruxelloise. En parallèle, l’étude visait à promouvoir la kinésithérapie périnéale et à améliorer les approches préventives destinées aux entraîneurs et aux joueuses.
Matériel & Ethique : Nous avons réalisé une étude de type observationnelle descriptive, en utilisant un questionnaire en ligne. L’étude comprenait 37 sujets, avec un âge moyen de 26,08 ans et un IMC moyen en surpoids (25,71 Kg/m2).
Résultats : La prévalence de l’IUE pendant la pratique sportive était de 27% lors des entraînements et 21% lors des matchs, tandis que celle de l’HAV était de 2% et 3% respectivement et la dysurie de 8% lors des entraînements et 3 % lors des matchs. Les scores obtenus lors du questionnaire USP sont pour l’IUE de 0,756 sur 9, pour l’HAV de 2,486 sur 21 et pour la dysurie de 0,540 sur 9.
Discussion : Les résultats de cette étude ont révélé une prévalence plus élevée des symptômes urinaires pendant la pratique sportive par rapport aux activités quotidiennes, notamment des taux plus élevés lors des entraînements que pendant les matchs. La prévalence de l’IUE (entre 21 % et 27 %) est similaire aux chiffres constatés dans la littérature pour des disciplines sportives reconnues pour leur intensité (25,6 % ; Pires, T. et al., 2020), situant ainsi le rugby dans la catégorie des disciplines à haut impact pour le plancher pelvien. En revanche, l'HAV et la dysurie semblaient avoir un impact moindre. Les conséquences cliniques des troubles vésico-sphinctériens, soulignent l'importance d'améliorer les mesures préventives pour réduire l'impact de ces symptômes. Pour les études futures, élargir l'échantillon à l'ensemble des clubs de rugby en Belgique, favoriser un échange interactif avec les participantes pour répondre à leurs questionnements, inclure une évaluation clinique objective pour plus de précision et déterminer le moment précis de l'apparition des symptômes durant la pratique sportive permettraient d’améliorer les mesures préventives.
Mots clés : Incontinence urinaire, Incontinence urinaire d’effort, Hyperactivité vésicale, Dysurie, Rugby, Athlètes, Sports, Prévalence, Plancher pelvien, Haut Impact. | Type TFE : | Observationnel descriptif | Domaine TFE : | Master en Kinésithérapie | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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