Titre : | L'apport de la communication chez le patient douloureux chronique | Type de document : | TFE | Auteurs : | D. Van Goethem, Auteur ; Jennifer Foucart, Promoteur ; Clerbaux, D., Promoteur | Année de publication : | 2014 | Résumé : | Dans ce travail de fin d’études, nous nous sommes proposé d’évaluer l’effet de deux thérapies (communication de type libre et communication de type psychologie corporelle intégrative) sur des patients atteints de douleur chronique avec une prise en charge multidisciplinaire à la clinique de la douleur. L’objectif de cette étude est de comparer et d’évaluer leurs effets sur les paramètres de douleur, d’anxiété et de la satisfaction corporelle et de la perception globale de soi. Méthodologie : Groupe 1 Communication de type libre Explication au groupe durant 5 min Avant séance ? QSCPGS ? Etat Spielberg ? EVA Séance de kinésithérapie & Communication de type libre Après séance ? QSCPGS ? Etat Spielberg ? EVA 5 min 5-10 min 5-10 min DEPARTEMENT PARAMEDICAL SECTION KINESITHERAPIE Groupe 2 Communication de type psychologie corporelle intégrative Explication au groupe durant 5 min Avant séance ? QSCPGS ? Etat Spielberg ? EVA Séance de kinésithérapie & Communication de type psychologie corporelle intégrative Après séance ? QSCPGS ? Etat Spielberg ? EVA 5 min 5-10 min 5-10 min Tableau 1: Déroulement dans le temps de la séance de kinésithérapie. Avant le début de l’expérimentation, les sujets du groupe 1 (kinésithérapie & communication de type libre) et du groupe 2 (kinésithérapie & communication de type psychologie corporelle intégrative) seront réunis durant 5 minutes afin d’être informés de la procédure expérimentale. Ils auront à leur disposition deux documents leur rappelant la procédure expérimentale ainsi que le consentement éclairé. Durant les 5 minutes d’information, les explications suivantes leur seront transmises : « Je suis étudiant à la Haute Ecole Ilya Prigogine et j’effectue un travail de fin d’étude qui vise à évaluer l’efficacité des techniques de communication employées durant votre séance de kinésithérapie. Il vous sera demandé de répondre à 3 questionnaires ne prenant que quelques minutes avant et après la séance de kinésithérapie et ce durant 4 semaines consécutives. Vous n’êtes aucunement obligé de participer à l’étude et je vous invite à lire les deux pages vous permettant de prendre connaissance de l’étude afin que vous puissiez prendre une décision informée. Vous avez la possibilité de me poser les questions que vous désirez et j’y répondrai avec le plus grand plaisir. » Ensuite, les documents leur seront remis afin qu’ils en prennent connaissance. Les patients répondront aux deux questionnaires (QSCPGS et Etat spielberg) et lorsqu’ils remettront les feuilles, il leur sera demandé d’utiliser l’EVA dont une case sera prévue à cet effet. Les sujets du groupe 1 (kinésithérapie & communication de type libre) et du groupe 2 (kinésithérapie & communication de type psychologie corporelle intégrative) auront alors leur séance de kinésithérapie intégrant la communication de type libre pour le groupe 1 et la communication de type psychologie corporelle intégrative pour le groupe 2. Les questionnaires leur seront représentés à la fin de la séance et cette même procédure sera répétée durant quatre semaines qui donneront huit temps d’expérimentations. Résultats : Suite à nos expérimentations, nous avons observé un effet clinique intéressant et statistiquement significatif sur la douleur pour la thérapie avec communication de type libre. Aucune thérapie ne s’est montrée supérieure à l’autre. Conclusions : Les résultats obtenus nous ont montré un effet significatif sur la douleur au travers de l’EVA pour le groupe avec une communication de type libre. Au terme de cette étude, il apparaît que la technique de communication libre permettrait d’agir significativement sur la douleur, mais pas sur l’anxiété, la satisfaction corporelle et de la perception globale de soi (QSCPGS). En revanche, aucune des deux techniques n’est supérieure à l’autre. Tout au long de ce travail, nous avons cherché à évaluer l’effet de deux techniques sur : ? le long terme, que l’on appelle effet inter-séances. ? différents scores : EVA, SPIELBERGER, QSCPGS CORPS, QSCPGS GLOBAL, QSCPGS TOTAL. Pour évaluer l’effet inter-séances, nous avons fait le choix de comparer via un test non paramétrique (Test de Wilcoxon) entre le temps T0 et le temps T4 les valeurs de chacun des paramètres. Le choix d’un test non paramétrique ne prend pas en compte ce qu’il se passe entre T0 et T4. L’idéal, pour évaluer l’effet inter-séances d’une technique, serait de pouvoir utiliser l’ensemble des séances et de voir si globalement il y a un effet au cours du temps. Ceci pourrait être envisageable en utilisant des modèles de régression : par exemple un modèle de régression linéaire où l’on estimerait une pente relative au temps. On pourrait par ailleurs prendre en compte dans ce même modèle, un effet intra-séance (une variable que l’on fixerait à 0 pour les mesures pré-séances, et 1 pour les mesures post-séances). De plus, un autre objectif de notre travail était de comparer les techniques entre elles. Un tel modèle permettrait également de tester si chacune des techniques ont un effet différent en inter et intra-séance. Un tel modèle serait donc une perceptive intéressante afin d’évaluer les différents paramètres et permettre de se rapprocher au plus près de la réalité (Cf annexe pour le modèle). Mots-clés : Communication, douloureux chronique, douleur chronique, PCI, IBP, biopsychosocial, multidiciplinaire, relation soignant-soigné. | Promoteur : | Clerbaux, D./Dr. Foucart, J. | Domaine TFE : | Master en Kinésithérapie | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
|