A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Détail de l'auteur
Auteur L. Sentilhes
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherchePrésentation du siège : recommandations pour la pratique clinique du CNGOF, texte court / L. Sentilhes in Sages-femmes, vol. 20, 3 (Mai-juin 2021)
[article]
in Sages-femmes > vol. 20, 3 (Mai-juin 2021) . - p. 41-49
Titre : Présentation du siège : recommandations pour la pratique clinique du CNGOF, texte court Type de document : article de périodique Auteurs : L. Sentilhes ; T. Schmitz ; E. Azria ; D. Gallot ; G. Ducarme ; D. Korb ; A. Mattuizzi ; O. Parant ; N. Sananès ; S. Baumann ; P. Rozenberg ; Marie-Victoire Senat ; E. Verspyck Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 41-49 Langues : Français (fre) Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus Mesh]Césarienne
[Thésaurus Mesh]Morbidité
[Thésaurus Mesh]Parturition
[Thésaurus Mesh]Présentation du siège
[Thésaurus Mesh]Version foetaleRésumé : Objectif. - Déterminer les modalités de prise en charge en cas de présentation du siège. Matériel et méthodes. - Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères. Résultats. - En France, 5 % des femmes accouchent d’un enfant en présentation du siège (NP3). Un tiers d’entre elles ont une tentative de voie basse (TVB) (NP3), et 70 % de ces dernières accouchent par voie basse (NP3). La tentative de version par manœuvre externe (VME) est associée à une diminution du taux des présentations du siège à l’accouchement (NP2) et à une diminution du taux de césarienne (NP3) sans augmentation de la morbidité maternelle (NP3) et périnatale sévère (NP3). Il est recommandé d’informer les femmes ayant une présentation du siège de la possibilité de réaliser une tentative de VME à partir de 36 SA (Accord professionnel). En cas de présentation du siège à terme, la TVB pourrait être associée à une augmentation du risque composite de mortalité périnatale ou de survenue d’une morbidité néonatale sévère comparativement à la césarienne programmée (CP) (NP2). Il n’a pas été retrouvé de différence entre la TVB et la CP concernant le développement neurologique de l’enfant à 2 ans (NP2), le développement psychomoteur et cognitif entre 5 et 8 ans (NP3), et le niveau intellectuel à l’âge adulte (NP4). Les risques de complications maternelles sévères à court et à long terme semblent comparables après une TVB et une CP en l’absence de grossesse ultérieure. En cas de grossesse ultérieure, l’antécédent de césarienne expose la femme à des complications sévères (placenta accreta, rupture utérine notamment). Il est recommandé de proposer aux femmes qui souhaitent une TVB à terme une pelvimétrie (GradeC) et de vérifier l’absence d’hyperextension de la tête fœtale (Accord professionnel) pour décider avec elles de leur voie d’accouchement. La présentation du siège complet, l’antécédent de césarienne, la nulliparité, la rupture des membranes à terme avant travail ne contre-indiquent pas la TVB (Accord professionnel). La présentation du siège à terme n’est pas une contre-indication à un déclenchement du travail lorsque les critères d’acceptation de la voie basse sont réunis (Grade C). Conclusion. - En cas de présentation du siège à terme, les risques de complications sévères pour l’enfant et la mère sont faibles en cas de TVB ou de CP. Pour le Collège national des gynécologues et obstétriciens français, la TVB est une option raisonnable dans la majorité des cas (Accord professionnel). Le choix de la voie d’accouchement doit être partagé par la patiente et le médecin, en respectant le droit à l’autonomie de la patiente (Accord professionnel). Note de contenu : Doi : 10.1016/j.sagf.2021.03.011 Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= [article]Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité S Périodique Erasme - périodiques Périodiques Disponible Prévention et prise en charge de l’infection herpétique au cours de la grossesse et de l’accouchement : recommandations pour la pratique clinique – texte des recommandations (texte court) / Marie-Victoire Senat in La revue sage-femme, vol. 17, 1 (Février 2018)
[article]
in La revue sage-femme > vol. 17, 1 (Février 2018) . - p. 36-47
Titre : Prévention et prise en charge de l’infection herpétique au cours de la grossesse et de l’accouchement : recommandations pour la pratique clinique – texte des recommandations (texte court) Type de document : article de périodique Auteurs : Marie-Victoire Senat ; O. Anselem ; O. Picone ; L. Renesme ; N. Sananès ; C. Vauloup-Fellous ; Y. Sellier ; J.-P. Laplace ; L. Sentilhes Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 36-47 Langues : Français (fre) Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus HELB]:Paramédical:Prévention
[Thésaurus Mesh]Accouchement (procédure)
[Thésaurus Mesh]Accouchement naturel
[Thésaurus Mesh]Grossesse
[Thésaurus Mesh]Herpès
[Thésaurus Mesh]Herpès génital
[Thésaurus Mesh]Infections à Herpesviridae
[Thésaurus Mesh]Parturition
[Thésaurus Mesh]Récidive
[Thésaurus Mesh]ThérapeutiqueMots-clés : Pregnancy Natural Childbirth Herpes Simplex Herpes Genitalis Herpesviridae Infections Therapeutics Recurrence Delivery, Obstetric Résumé : Objectif
Déterminer les mesures permettant de diagnostiquer, prévenir et traiter l’infection herpétique génitale au cours de la grossesse et de l’accouchement ainsi que l’infection néonatale.
Méthodes
Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats
L’éruption herpétique génitale est le plus souvent due à l’herpès simplex virus 2 (HSV2) (NP2). Le risque de séroconversion HSV pendant la grossesse est de 1 à 5 % (NP2). Devant une lésion génitale typique d’un herpès chez une femme ayant un antécédent d’herpès génital connu, il s’agit d’une récurrence herpétique et une confirmation virologique n’est pas nécessaire (Grade B). Chez une femme n’ayant pas d’antécédent d’herpès génital connu, il est recommandé d’effectuer un prélèvement par écouvillonnage de la lésion et de privilégier la polymerase chain reaction (PCR) (accord professionnel) et des sérologies spécifiques de type (accord professionnel). En cas d’épisode initial d’herpès génital pendant la grossesse, il est recommandé d’initier un traitement antiviral par aciclovir (200mg×5 par jour) ou valaciclovir (1000mg×2 par jour) pendant 5 à 10jours (gradeC). En cas de récurrence herpétique en cours de grossesse, un traitement par aciclovir (200mg×5 par jour) ou valaciclovir (500mg×2 par jour) peut être proposé (grade C). Le risque d’herpès néonatal est estimé entre 25 % et 44 % en cas d’épisode initial (NP2) et de 1 % en cas de récurrence (NP3) lors de l’accouchement. Une prophylaxie antivirale doit être proposée aux femmes ayant un épisode initial ou une récurrence herpétique en cours de grossesse, à partir de 36 SA et jusqu’à l’accouchement (grade B). En cas d’antécédent d’herpès génital sans épisode de récurrence au cours de la grossesse, il n’est pas recommandé de proposer systématiquement un traitement prophylactique (accord professionnel). Il est recommandé de réaliser une césarienne en cas de suspicion d’épisode initial d’herpès génital au moment du travail (grade B), ou de rupture de la poche des eaux à terme (accord professionnel), ou en cas d’épisode initial d’herpès génital survenu moins de 6 semaines avant l’accouchement (accord professionnel). En cas de récurrence herpétique en début de travail, une césarienne sera d’autant plus à considérer que les membranes sont intactes. En revanche, un accouchement par voie vaginale sera d’autant plus à considérer qu’il existe une rupture prolongée des membranes (accord professionnel). L’herpès néonatal est rare et principalement dû à HSV-1 (NP 3). Dans la majorité des cas d’herpès néonatal, l’interrogatoire ne retrouve aucun antécédent maternel d’herpès (NP 3). En cas de suspicion d’herpès néonatal, des prélèvements (sang et liquide céphalorachidien) avec recherche d’ADN viral par PCR doivent être réalisés pour confirmer le diagnostic (accord professionnel) et un traitement par aciclovir intraveineux (grade A) à la posologie de 60mg/kg/j réparti en 3 injections (grade C) doit être débuté sans attendre les résultats des prélèvements (accord professionnel). La durée du traitement dépend de la forme clinique (accord professionnel).
Conclusion
Il n’existe pas de preuve formelle qu’il soit possible de diminuer le risque d’herpès néonatal en cas d’herpès génital pendant la grossesse. Cependant, une prise en charge adaptée permet de diminuer la symptomatologie liée à l’herpès, le risque de récurrence à terme, ainsi que le taux de césariennes réalisées pour lésions herpétiques.Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= [article]Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité R Périodique Erasme - périodiques Périodiques Disponible Recommandations pour la pratique clinique : prévention de la prématurité spontanée et de ses conséquences (hors rupture des membranes) : Texte des recommandations (texte court) / L. Sentilhes in La revue sage-femme, vol.16, 4 (Septembre 2017)
[article]
in La revue sage-femme > vol.16, 4 (Septembre 2017) . - p. 279-289
Titre : Recommandations pour la pratique clinique : prévention de la prématurité spontanée et de ses conséquences (hors rupture des membranes) : Texte des recommandations (texte court) Type de document : article de périodique Auteurs : L. Sentilhes ; Marie-Victoire Senat ; P.-Y. Ancel ; E. Azria Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 279-289 Langues : Français (fre) Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus HELB]:Paramédical:Prévention
[Thésaurus Mesh]Accouchement prématuré
[Thésaurus Mesh]Cerclage cervical
[Thésaurus Mesh]Dépistage systématique
[Thésaurus Mesh]Dispositifs contraceptifs féminins
[Thésaurus Mesh]Épidémiologie
[Thésaurus Mesh]Facteurs de risque
[Thésaurus Mesh]Guide de bonnes pratiques
[Thésaurus Mesh]Hormones corticosurrénaliennes
[Thésaurus Mesh]Prématuré
[Thésaurus Mesh]Progestérone
[Thésaurus Mesh]Récepteur fibronectine
[Thésaurus Mesh]Régime alimentaire
[Thésaurus Mesh]Sulfate de magnésium
[Thésaurus Mesh]TocolyseMots-clés : Practice Guideline Obstetric Labor, Premature Progesterone cervical, cerclage Contraceptive Devices, Female Receptors, Fibronectin Tocolysis Adrenal Cortex Hormones Magnesium Sulfate Mass Screening Epidemiology Risk Factors Infant, Premature Diet Résumé : Objectif
Déterminer les mesures permettant de prévenir la prématurité spontanée et ses conséquences (hors rupture des membranes).
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats
En France, 60 000 enfants (7,4 %) par an naissent avant 37 SA, dont la moitié survient après un travail spontané. Parmi les facteurs de risque modifiables de prématurité spontanée, seul le sevrage tabagique est associé à une diminution de la prématurité (NP1). Ce sevrage est recommandé (grade A). Le dépistage systématique et le traitement de la vaginose bactérienne en population générale n'est pas recommandé (grade A). Le traitement par progestatif est recommandé uniquement pour les grossesses monofœtales asymptomatiques et sans antécédent d'accouchement prématuré présentant un col mesuré à moins de 20mm entre 16 et 24 SA (grade B). Un cerclage sur antécédent n'est pas recommandé du fait du seul antécédent de conisation (grade C), de malformation utérine (accord professionnel), d'antécédent isolé d'accouchement prématuré (grade B). Le cerclage n'est pas non plus recommandé pour les grossesses gémellaires, en prévention primaire (grade B) ou secondaire (grade C). Il est recommandé pour les femmes présentant une grossesse unique avec un antécédent d'au moins 3 FCT ou d'accouchement prématuré (grade A). En cas d'antécédent de FCT ou d'accouchement prématuré spontané avant 34 SA d'une grossesse monofœtale, il est recommandé de réaliser une surveillance échographique de la longueur cervicale entre 16 et 22 SA afin de proposer un cerclage en cas de col inférieur à 25mm avant 24 SA (grade C). Il n'est pas recommandé d'utiliser un pessaire pour la prévention de l'accouchement prématuré dans une population générale asymptomatique de grossesse gémellaire (grade A) et dans les populations asymptomatiques à col court (accord professionnel). Bien que la mise en œuvre d'un dépistage échographique universel de la longueur du col parmi les grossesses monofœtales sans antécédent d'accouchement prématuré entre 18 et 24 SA puisse être considérée par les praticiens individuellement, ce dépistage ne peut pas être recommandé universellement (accord professionnel). En cas de menace d'accouchement prématuré, (i) il n'est pas recommandé d'utiliser un outil plus qu'un autre (échographie du col, toucher vaginal ou fibronectine fœtale) pour prédire l'accouchement prématuré (grade B) ; (ii) il est recommandé de ne pas administrer systématiquement d'antibiotiques (grade A) ; (iii) l'hospitalisation prolongée (grade B) et le repos au lit strict (grade C) ne sont pas recommandés. Aucun tocolytique n'est associé à une diminution de la mortalité et de la morbidité néonatale par rapport au placebo (NP2) et tous les tocolytiques peuvent engendrer des effets indésirables graves (NP4). L'atosiban et la nifédipine (grade B) peuvent être utilisés à visée tocolytique mais plus les bêtamimétiques (grade C). Il est recommandé de ne pas prescrire un traitement d'entretien à l'issue des 48heures de la tocolyse initiale (grade A). L'administration anténatale d'une cure de corticoïdes est recommandée à toutes les patientes à risque d'accouchement prématuré avant 34 SA (grade A). Après 34 SA, il n'existe pas d'arguments suffisants pour recommander l'administration systématique de corticoïdes anténatals (grade B), mais une cure pourra toutefois être discutée dans les situations à haut risque de détresse respiratoire sévère, en particulier en cas de césarienne programmée (grade C). La stratégie de répétition des cures de corticoïdes n'est pas recommandée (grade A). La cure de sauvetage ne peut pas être recommandée (accord professionnel). L'administration anténatale de sulfate de magnésium intraveineux est recommandée en cas d'accouchement imminent avant 32 SA (grade A). La césarienne systématique n'est pas recommandée en cas de présentation céphalique (accord professionnel). Il n'est pas recommandé une voie d'accouchement plutôt qu'une autre en cas de présentation du siège (accord professionnel). Si l'état néonatal ou maternel le permet, un clampage du cordon retardé peut être envisagé (accord professionnel).
Conclusion
En dehors de l'administration anténatale des corticoïdes et du sulfate de magnésium, les outils diagnostiques ou traitements prénatals mis en œuvre depuis 30 ans afin de prévenir la prématurité et ses conséquences n'ont pas été à la hauteur des attentes des professionnels et des familles.
Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= [article]Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité R Périodique Erasme - périodiques Périodiques Disponible Ressources humaines pour les activités non programmées en gynécologie-obstétrique : propositions élaborées par le CNGOF, le CARO, le CNSF, la FFRSP, la SFAR, la SFMP et la SFN (Republication) / L. Sentilhes in La revue sage-femme, vol. 18, 2 (Avril 2019)
[article]
in La revue sage-femme > vol. 18, 2 (Avril 2019) . - p. 82-103
Titre : Ressources humaines pour les activités non programmées en gynécologie-obstétrique : propositions élaborées par le CNGOF, le CARO, le CNSF, la FFRSP, la SFAR, la SFMP et la SFN (Republication) Type de document : article de périodique Auteurs : L. Sentilhes, Auteur ; F. Galley-Raulin, Auteur ; C. Boithias, Auteur ; Michel Sfez, Auteur ; F. Goffinet, Auteur ; S. Le Roux, Auteur ; D. Benhamou, Auteur ; Anne-Sophie Ducloy, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 82-103 Note générale : Ne pas utiliser pour citation la référence de cet article mais la référence de sa première parution : Gynécologie obstétrique fertilité & sénologie 2019;47:61–76. j.gofs.2018.11.001. PII: S2468-7189(18)30318-0. Langues : Français (fre) Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus Mesh]Anesthésie
[Thésaurus Mesh]Centres de naissance
[Thésaurus Mesh]France
[Thésaurus Mesh]Gestion des soins aux patients
[Thésaurus Mesh]Main-d'oeuvre en santé
[Thésaurus Mesh]Pédiatrie
[Thésaurus HELB]:Paramédical:gynécologie-obstétriqueRésumé : Objectif
Déterminer un seuil minimal de ressources humaines (sages-femmes, médecins gynécologues-obstétriciens, anesthésistes-réanimateurs, pédiatres) pour assurer la sécurité et la qualité des activités non programmées en gynécologie-obstétrique.
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes. Réunions de membres représentatifs dans différents modes d'exercice (universitaire, hospitalier, libéral) sous l'égide de et appartenant au Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), à la Société française d'anesthésie et de réanimation (SFAR), la Société française de néonatalogie (SFN), la Société française de médecine périnatale (SFMP), le Collège national des sages-femmes de France (CNSF), la Fédération française des réseaux de soins en périnatalité (FFRSP), avec élaboration d'un texte relu par des experts extérieurs, en particulier par les membres des conseils d'administration de ces sociétés savantes et du Club d'anesthésie-réanimation en obstétrique (CARO).
Résultats
Différents seuils minimaux pour chaque catégorie de soignants ont été proposés en fonction du nombre de naissances/an. Ces seuils minimaux proposés peuvent être modulés à la hausse en fonction des types (niveau I, IIA, IIB ou III) ou de l'activité (existence d'un service d'accueil des urgences, activité maternofœtale et/ou chirurgicale de recours ou de référence) des centres. Du fait de pics d'activité et de la possibilité de concomitance non prévisible d'actes médicaux urgents, il est nécessaire que les organisations prévoient de pouvoir faire appel à des personnes-ressources. Le taux d'occupation des lits cible d'une maternité doit être de 85 %.
Conclusion
Ces seuils minimaux proposés visent à aider les soignants assurant des soins non programmés en périnatalité et en gynécologie-obstétrique à faire valoir auprès des organismes institutionnels la pertinence des ressources humaines qui leur sont allouées pour en assurer la sécurité et la qualité.Note de contenu : Doi : 10.1016/j.sagf.2019.01.006 Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= [article]Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité R Périodique Erasme - périodiques Périodiques Disponible Rupture prématurée des membranes avant terme : recommandations pour la pratique clinique du CNGOF (Texte court) (Republication) / T. Schmitz in La revue sage-femme, vol. 18, 2 (Avril 2019)
[article]
in La revue sage-femme > vol. 18, 2 (Avril 2019) . - p. 107-114
Titre : Rupture prématurée des membranes avant terme : recommandations pour la pratique clinique du CNGOF (Texte court) (Republication) Type de document : article de périodique Auteurs : T. Schmitz ; L. Sentilhes ; E. Lorthe ; D. Gallot ; H. Madar ; M. Doret-Dion ; G. Beucher ; G. Kayem Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 107-114 Note générale : Cet article a fait l’objet d’une première publication dans Gynécologie obstétrique fertilité & sénologie 2018;46(12):998–1003. https://doi.org/10.1016/j.gofs.2018.10.016. Langues : Français (fre) Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus HELB]:Paramédical:prise en charge
[Thésaurus Mesh]Accouchement provoqué
[Thésaurus Mesh]Rupture prématurée des membranesRésumé : Objectif
Déterminer la prise en charge des patientes avec une rupture prématurée des membranes avant 37 semaines d’aménorrhée (SA).
Méthodes
Synthèse de la littérature à partir des bases de données PubMed et Cochrane et des recommandations des sociétés et collèges français et étrangers.
Résultats
En France, la fréquence de la rupture prématurée des membranes (RPM) est de 2 à 3 % avant 37 SA (Niveau de preuve [NP] 2) et de moins de 1 % avant 34 SA (NP2). La prématurité et l’infection intra-utérine sont les complications majeures de la RPM avant terme (NP2). La prolongation de la durée de latence est bénéfique (NP2). Par rapport aux autres causes de prématurité, la RPM avant terme n’est pas associée à un sur-risque évident de morbi-mortalité néonatale, sauf en cas d’infection intra-utérine, qui est associée à une augmentation des morts fœtales in utero (NP3), des infections néonatales précoces (NP2) et des entérocolites ulcéronécrosantes (NP2). Le diagnostic de la RPM avant terme est principalement clinique (accord professionnel). En cas de doute diagnostique, il est recommandé d’utiliser les tests de détection d’IGFBP-1 ou de PAMG-1 (accord professionnel). Il est recommandé d’hospitaliser les patientes lors du diagnostic de RPM avant terme (accord professionnel). Il n’existe pas d’argument suffisant pour recommander ou ne pas recommander une tocolyse initiale (grade C). Si une tocolyse était prescrite, il est recommandé de ne pas la prolonger plus de 48heures (grade C). Il est recommandé d’administrer une cure anténatale de corticoïdes si l’âge gestationnel est inférieur à 34 SA (grade A) et du sulfate de magnésium en cas d’accouchement imminent avant 32 SA (grade A). Il est recommandé de prescrire une antibioprophylaxie à l’admission (grade A) pour réduire la morbidité néonatale et maternelle (NP1). L’amoxicilline, les céphalosporines de 3ème génération et l’érythromycine (accord professionnel) peuvent être utilisées en monothérapie, ou l’association érythromycine–amoxicilline (accord professionnel), pour une durée de 7jours (grade C). Toutefois, un arrêt précoce de l’antibioprophylaxie semble acceptable en cas de prélèvement vaginal initial négatif (accord professionnel). Il n’est pas recommandé de prescrire comme antibioprophylaxie l’association amoxicilline-acide clavulanique (accord professionnel), des aminosides, des glycopeptides, des céphalosporines de première ou deuxième génération, de la clindamycine ou du métronidazole (accord professionnel). La prise en charge à domicile des patientes cliniquement stables après au moins 48heures de surveillance hospitalière est possible (accord professionnel). Au cours de la surveillance, il est recommandé d’identifier les éléments cliniques et biologiques évocateurs d’une infection intra-utérine (accord professionnel). Il n’est pas possible d’émettre de recommandations sur la fréquence de cette surveillance (accord professionnel). En cas d’examen de surveillance isolément positif chez une patiente asymptomatique (CRP augmentée, hyperleucocytose, prélèvement vaginal positif), il n’est pas recommandé d’initier systématiquement une antibiothérapie (accord professionnel). En cas d’infection intra-utérine, il est recommandé d’administrer immédiatement une antibiothérapie associant une bêtalactamine à un aminoside (grade B), par voie intraveineuse (grade B) et de faire naître l’enfant (grade A). La césarienne en cas d’infection intra-utérine est réservée aux indications obstétricales habituelles (accord professionnel). Il est recommandé d’avoir une attitude expectative en cas de RPM non compliquée avant 37 SA (grade A), même en cas de prélèvement positif pour le streptocoque B, sous couvert d’une antibioprophylaxie à l’admission (accord professionnel). L’ocytocine et les prostaglandines sont deux options envisageables pour le déclenchement du travail en cas de RPM avant terme (accord professionnel).
Conclusion
La prise en charge de la rupture prématurée des membranes avant terme non compliquée repose sur l’expectative jusqu’à 37 SA (grade A).Note de contenu :
Doi : 10.1016/j.sagf.2019.03.006Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= [article]Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité R Périodique Erasme - périodiques Périodiques Disponible