Résumé : | Introduction : En ergothérapie, l’inclusion de la pleine conscience tend à se développer, notamment dans le secteur de la santé mentale. Cependant, la croissance rapide des interventions basées sur la pleine conscience a soulevé des questions concernant des effets néfastes rapportés. En effet, les effets nocifs potentiels ont fait l’objet d’une attention moindre. Cet aspect représente donc un nouvel élément de réflexion critique sur l’intégration de la pleine conscience dans le domaine de la santé mentale par les ergothérapeutes. Ainsi, dans les professions liées à la santé comme l’ergothérapie, la prévention des risques est le premier devoir éthique et exige de prendre connaissance des dommages qui pourraient se produire ainsi que de la manière de les atténuer. Méthode : Le TFE est de type bibliographique. Une recherche d’articles publiés entre 2015 et 2021 a été réalisée dans les bases de données suivantes : Science direct, Pubmed et Cinahl. Nous avons ciblé la recherche sur des publications situées entre 2015 et 2021, en langue anglaise et selon la méthodologie IMReD. À la suite de cette procédure, 4 articles ont été sélectionnés afin d’être analysés. Résultats : Suite à l’analyse des 4 articles sélectionnés sous forme de tableaux individuels, un deuxième tableau de comparaison a été créé, nous permettant le croisement des données pertinentes pour notre étude et a permis de visualiser ceux-ci de manière synthétique. Ont été mis en évidence : le type d’intervention, la population, le mode, la fréquence/durée d’intervention, les données de sécurité distinguant les événements graves des événements désagréables liés à l’intervention ainsi que les relations évoquées de ceux-ci. Discussion : Cette revue systématique nous a permis de dégager des pistes de recommandations sur l’utilisation de la pleine conscience comme moyen thérapeutique pour augmenter la résilience chez les patients suivis dans le secteur de la santé mentale. L’efficacité de cette pratique pourrait favoriser la participation et augmenter le rendement occupationnel des personnes suivies. Dès lors, il apparaît intéressant d’évaluer l’efficience de cette approche encore récente en ergothérapie à l’aide de la mesure canadienne du rendement occupationnel (M.C.R.O). |