Résumé : | Alors que l'existence d'une asymétrie entre les centroïdes de Maxwell aux centres des deux fovéas, observée grâce au fovéascope, assure la dominance oculaire chez les normolecteurs, le manque d'asymétrie chez les personnes dyslexiques entraine leur manque de dominance oculaire et leurs difficultés de lecture et d'écriture. En effet, ce manque d'asymétrie entre les autoroutes principales au cerveau que sont les deux nerfs optiques, entraine un désordre dans la connectivité neuronale, notamment entre les deux hémisphères, occasionnant des projections interhémisphériques visuelles trop robustes au-delà de la période critique à 7-8 ans. Les projections-miroirs symétriques du type b-d (60 % des cas) ou non-symétriques du type b-b (35 % des cas) engendrent confusions et dédoublements chez les dyslexiques mais restent cependant maitrisables grâce à des systèmes lumineux pulsés (lunettes, lampes, écrans. . .) utilisant les mécanismes Hebbiens aux synapses du cortex. En effet, ces systèmes permettent un contrôle optique du cortex primaire. L'effet est immédiat et non invasif, et compense le manque d'asymétrie. Ces systèmes aident la plupart des dyslexiques à surmonter leurs difficultés. Les orthoptistes et les orthophonistes doivent pouvoir s'approprier et adapter le mécanisme pour aider les enfants à rattraper leur retard, et peut-être même procéder à un diagnostic précoce avec le fovéascope chez les plus jeunes enfants dès 4-5 ans. |