Résumé : | Le parcours de soins des patients suivis en hématologie pour une hémopathie maligne est souvent compliqué du fait de la chronicité de leur pathologie.
La spécificité par rapport à l’oncologie est la notion de cancers circulants, ce qui donne une dimension de gravité à la maladie. Le patient peut démarrer son parcours de soins par le service des consultations associées à l’hôpital de jour où il est soigné en ambulatoire. À ce niveau-là , l’hématologue peut être amené, au cas par cas, à prescrire des séances de kinésithérapie à nos confrères libéraux.
En revanche, si le patient est d’emblée hospitalisé, la prescription de kinésithérapie (évaluation et de suivi) concerne 99 % des cas au CHU de Montpellier. Nous évaluons ces patients en réanimation si la maladie se révèle de manière aiguë par une défaillance d’organe ou en service d’hospitalisation complète. Au CHU de Montpellier, le service MK intervient en hématologie générale et en soins intensifs, ce qui concerne au final 20 % des patients suivis par les hématologues.
Selon le rapport de Santé Publique France, issu des données des registres en 2018, le nombre de nouveaux cas d’hémopathie maligne en France métropolitaine est estimé à 45 000 (25 000 chez l’homme et 20 000 chez la femme), soit 12 % des nouveaux cas de cancer. Environ 2/3 des cas sont des hémopathies lymphoïdes (lymphome de Hodgkin et lymphomes non hodgkiniens). |