Titre : | Imagerie mentale, vecteur d'amélioration de la vitesse et de la précision du JAB | Type de document : | TFE | Auteurs : | B. Goisse, Auteur ; Jennifer Foucart, Promoteur | Année de publication : | 2014 | Résumé : | Recherche d’article via les bases de données : Medline, sciendirect, Pedro, Cismef. Ainsi que dans les bibliothèques de l’ULB, UCL, HELB, Bibliothèqèe royale de Belgique, ainsi que des livres de référence via google scholar.Toutes les sources antérieures à l’année 1990 ne seront pas reprises afin d’avoir la meilleure fiabilité possible. Types d’études Les articles seront limités aux essais comparatifs randomisés, aux méta-analyses d’essais comparatifs randomisés qui ont un niveau de fiabilité élevé (ANAES, 2000). Les essais comparatifs de faible puissance, les études comparatives non, ainsi que les revues de littérature randomisées à valeur scientifique acceptable n’ont pas été exclus. Population Toute population dont l’étude est en rapport avec l’imagerie mentale est acceptée. Ceci en privilégiant les articles concernant les sportifs tous niveaux confondus, avec pour préférence des boxeurs. Grille de lecture Les grilles de lecture retenues proviennent de l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation de la santé (ANAES), grilles publiées en janvier 2000 et reconnues internationalement. Résultats : nihil / bibliographique Conclusions : Finalement, à la question : « Est-ce que l’imagerie mentale est un vecteur d’amélioration de la vitesse et de la précision du jab ? », on peut répondre qu’effectivement, elle l’est bien dans le cadre de la précision et des performances en générale, quant à la vitesse, la plupart des études s’accordent à tendre dans ce sens, bien que certaines d’entre elles émettent quelques réserves. Cette amélioration du mouvement est possible grâce au fonctionnement même du cerveau, qui permet une amélioration d’un mouvement appris, ou en voie d’apprentissage, en affinant les différents éléments parasites, perturbateurs de l’action entreprise. Apprentissage basé sur les différents types de mémoire, et plus particulièrement sur l’expérience qui y est stockée. Cette mémoire permet de faire remonter les sensations kinesthésiques, visuelles, olfactives, sonores, gustatives afin que nous puissions les mobilisées et les utilisées à notre avantage. L’évaluation de la capacité à recruter ces différents souvenirs permettra de mettre en place un protocole d’imagerie mentale adapté à chaque personne désireuse de pratiquer cette technique facile à intégrer dans un entrainement et peu couteuse. En définitive ce travail, permet de comprendre les mécanismes neurophysiologiques du mouvement, ainsi que sa visualisation. Mais il ne fait qu’expliquer comment améliorer un geste technique complexe, et pourtant essentiel dans le monde de la boxe anglaise, le jab. Pourtant, la boxe n’est pas qu’une affaire de technique, et le fait de maitriser au mieux l’une des techniques principales n’augmente pas pour autant les capacités du sportif à l’exploité. En effet, pour que le sportif soit le plus efficace dans sa catégorie, il est primordial que ce dernier soit motivé et qu’il ait confiance en lui. Cette motivation permet une amélioration de la performance sportive comme ont pu le démontrer Gillet N. et al. (2009) dans leur étude sur différents type de motivation. Le seul fait d’être motivé et d’être un technicien hors pair ne suffira pas, il sera nécessaire que le sportif développe l’aspect tactique et prépare sa discipline, ici le combat, afin d’être au plus haut niveau et d’exceller. En effet, c’est la tactique qui va permettre de mettre en pratique la technique acquise, c’est la tactique qui va permettre d’anticiper les mouvements adverses, ainsi qu’améliorer la gestion de l’espace et du positionnement. La tactique est donc un travail de conditionnement, permettant de connaitre au mieux ses propres capacités afin de programmer le corps à réagir de manière instinctive et automatique aux situations à laquelle il pourrait être soumis lors de la mise en Å“uvre du sport. Les différentes études portant sur l’imagerie mentale montrent donc qu’il est intéressant d’utilisé cette technique, aussi bien chez le débutant que chez le sportif confirmé, si il souhaite améliorer ses capacités dans un mouvement précis, bien qu’i soit nécessaire de prendre en compte la globalité du sport pratiqué. Mots-clés : imagerie mentale, vitesse, précision, boxe | Promoteur : | Dr. Foucart, J. | Domaine TFE : | Master en Kinésithérapie | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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