[article] in Bulletin du cancer > vol.102, 7, 8 (juillet, aout 2015) Titre : | Séquelles endocriniennes après traitement d’un cancer pédiatrique : de l’enfance à l’âge adulte | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | Sylvie Salenave, Auteur | Année de publication : | 2015 | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus HELB]:Paramédical:Oncologie pédiatrique [Thésaurus Mesh]:H:Hormone de croissance humaine:Hormone de croissance humaine / déficit [Thésaurus Mesh]:M:Maladies endocriniennes:Maladies endocriniennes / étiologie [Thésaurus Mesh]:T:Troubles de la croissance:Troubles de la croissance / étiologie [Thésaurus Mesh]:T:Tumeurs:Tumeurs / complications [Thésaurus Mesh]Enfant [Thésaurus Mesh]Hormone de croissance [Thésaurus Mesh]Radiothérapie [Thésaurus Mesh]Survivants [Thésaurus Mesh]Tumeurs
| Mots-clés : | séquelles endocriniennes suivi à long terme | Résumé : | Les séquelles endocriniennes font partie des complications les plus fréquentes après traitement d’un cancer dans l’enfance, touchant 40 à 60 % des survivants à l’âge adulte. La plupart sont induites par les traitements du cancer, tout particulièrement par la radiothérapie cérébrale dans le cadre d’une tumeur cérébrale, mais aussi de lymphomes, leucémies ou de tumeurs du massif facial. Cette revue expose les connaissances actuelles concernant les principales complications endocriniennes observées chez ces survivants, en particulier les anomalies de l’axe hypothalamo-hypophysaire et tout spécifiquement le déficit en hormone de croissance qui est le plus fréquent, ainsi que les anomalies de la puberté, les dysfonctions thyroïdiennes et parathyroïdiennes, l’obésité avec le syndrome métabolique, les altérations du métabolisme glucidique et la diminution de la masse osseuse. Elle ne traite pas des déficits gonadiques qui font l’objet d’un autre article. En période pédiatrique, le dépistage et la prise en charge de ces complications permettent d’améliorer la taille finale et la composition corporelle (poids et masse osseuse), limitant ainsi la morbidité et l’atteinte de la qualité de vie à l’âge adulte. Les effets bénéfiques du traitement par hormone de croissance dans cette population contrebalancent le possible léger sur-risque de méningiome radio-induit observé à long terme après ce traitement. Le suivi et la prise en charge des déficits hormonaux doivent être poursuivis toute la vie afin d’en limiter les complications en particulier cardiovasculaires et de dépister les déficits apparaissant tardivement, ainsi que les nodules et cancers thyroïdiens secondaires à l’irradiation. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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