Résumé : | L'intérêt de l’échographie dans différents domaines de la rééducation fonctionnelle a déjà fait l’objet de plusieurs publications dans KS : « Échographie neuro-musculo-squelettique appliquée en pédiatrie » , « Échographie, fonction diaphragmatique et fonction musculaire périphérique chez des patients atteints d'obésité », « Échographie dans les troubles de la déglutition ».En neurologie périphérique, l’électrodiagnostic de stimulation permet de mesurer la chronaxie afin de déterminer le niveau de dénervation du muscle et la durée d’impulsion nécessaire pour contracter le muscle. La durée d’impulsion est d’autant plus longue que le muscle est dénervé. En cas de récupération, cette durée diminue au décours du traitement.
La durée d’impulsion est le paramètre essentiel du traitement. La durée optimale doit être suffisante pour être efficace mais pas trop longue pour que l’impulsion reste confortable.De plus, il est primordial de bien localiser le muscle à traiter, ce qui n’est pas toujours évident lorsque ce muscle se trouve au sein d’une loge musculaire.L’échographie est une technique qui permet de cibler précisément le muscle concerné et de vérifier sa contraction.
Pour faire le point sur ce sujet, nous avons interrogé Jean-Michel Vitiello (J.-M.V.), DIU en Posturologie Clinique (Université Pierre et Marie Curie), kinésithérapeute au Centre de Réhabilitation du Château de Colpach au Luxembourg (CRCC), Service National de Réhabilitation Physique, spécialisé en réalité virtuelle, baropodoscopie dynamique, isocinétisme, thérapie manuelle et échographie, qui a expérimenté cette technique et qui a bien voulu répondre à nos questions. |