. - p. 140-145
Titre : | Atézolizumab (Tecentriq®) : activité, indication et modalités d'utilisation dans les carcinomes urothéliaux localement avancés ou métastatiques |
Type de document : | article de périodique |
Auteurs : | Alice Bernard-Tessier ; Clément Bonnet ; Pernelle Lavaud ; [et al.] |
Année de publication : | 2018 |
Article en page(s) : | p. 140-145 |
Note générale : | https://doi.org/10.1016/j.bulcan.2017.10.030
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Langues : | Français (fre) |
Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]:T:Tumeurs urologiques:Tumeurs urologiques / traitement médicamenteux [Thésaurus Mesh]Agrément de médicaments [Thésaurus Mesh]Anticorps monoclonaux humanisés [Thésaurus Mesh]Urothélium
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Mots-clés : | Tumeurs urologiques / traitement médicamenteux Urothélium Anticorps monoclonaux humanisés Agrément de médicaments Immunothérapie Atézolizumab carcinomes urothéliaux |
Résumé : | Les alternatives thérapeutiques pour les patients atteints d'un carcinome urothélial localement avancé ou métastatique avec une contre-indication initiale au cisplatine ou en progression après une chimiothérapie par sels de platine sont limitées. L'atézolizumab (Tecentriq®) est un anticorps monoclonal anti-PD-L1. La première cohorte de l'essai de phase II IMVIGOR 2010 (NCT02951767) a évalué l'atézolizumab en première ligne chez 119 patients métastatiques chimio-naïfs inéligibles au cisplatine. Le taux de réponse était de 23 % avec une survie médiane de 15,9 mois. La seconde cohorte de la même étude phase II (NCT02108652) a inclus 310 patients en progression après au moins une chimiothérapie à base de sels de platine. Le taux de réponse pour l'ensemble des patients était de 15 % et la survie globale médiane de 7,9 mois. Pour les patients dont la tumeur exprimait fortement PD-L1 sur les cellules du micro-environnement tumoral, le taux de réponse était de 26 % et la médiane de survie de 11 mois. La tolérance dans les deux cohortes de patients était acceptable avec 66 % de toxicité liée au traitement dont 12 % (cohorte 1) et 7 % (cohorte 2) de grade 3 ou 4. Ces résultats ont conduit à une autorisation de prescription par la FDA aux États-Unis et en Europe par l'EMA. Une autorisation temporaire d'utilisation nominative par l'ANSM pour les patients métastatiques en progression après une chimiothérapie par sels de platine était disponible jusqu'en mai 2017. La mise à disposition dans le cadre de l'AMM européenne reste pour l'instant en attente de la fixation du prix du médicament. |
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