Résumé : | L’approche psychocorporelle, spécifique à la psychomotricité, peut-elle diminuer l’anxiété qu’éprouvent les personnes âgées présentant un syndrome de désadaptation psychomotrice ?
Pour tenter de répondre à cette question, nous avions le projet de faire une étude quasi-expérimentale. La réalité du terrain nous a finalement amenée à proposer un suivi à deux patients présentant un syndrome de désadaptation psychomotrice (SDPM), hospitalisés en phase aigüe. Deux tests, en début et en fin de suivi, ont été dispensés. L’un évaluant leur état d’anxiété via l’Inventaire d’anxiété état trait (STAI), l’autre leurs capacités psychomotrices via l’Examen Géronto Psychomoteur, sur base d’items sélectionnés dans le contexte de cette étude. Nous avons également établi une grille d’évaluation psychomotrice, afin de systématiser nos critères d’observation dans ce cadre particulier.
Les résultats au test de l’anxiété ne permettent pas de dire que notre approche psychocorporelle a eu pour effet une diminution de l’anxiété des patients.
Cependant les résultats de l’EGP montrent une évolution des capacités psychomotrices des participants.
Bien que les résultats observationnels ne soient pas objectivables, nous avons pu établir un lien entre notre accompagnement psychomoteur et une diminution de leur anxiété.
Mots-clés
Syndrome de désadaptation psychomotrice, Anxiété,Gériatrie, Psychomotricité, Approche psychocorporelle, Toucher |